Affaire du quai de Valmy : le procès reporté d'un jour

A Paris, le 19 septembre 2017, au palais de justice, lors du procès de la voiture de police brûlée quai de Valmy. Arié Alimi, avocat d'Antonin Bernanos

Face à l'affluence du public, l'audience concernant l'attaque, en mai 2016, d'une voiture de police par des manifestants anti-loi travail, a été repoussée à mercredi.

Un faux départ et beaucoup de tension. Le procès de l’affaire de la voiture de police brûlée sur le quai de Valmy en mai 2016 n’a pas pu se tenir ce mardi au tribunal de grande instance de Paris. La quasi-totalité du public et certains journalistes se sont retrouvés coincés à l’extérieur de la salle d’audience, faute de place. A l’intérieur, un bras de fer a commencé avec le tribunal pour obtenir un renvoi du procès.

L’avocat Henri Leclerc s’est exprimé au nom de ses confrères pour dénoncer «des conditions qui ne sont pas dignes de ce qu’est la justice».«Le parquet est assis et nous debout», ironisait un autre avocat. Le bâtonnier Frédéric Sicard, appelé à la rescousse, a tenté de proposer une «rotation du public» et a fait part de la «protestation» du barreau. «Nous avons demandé une plus grande salle pour pouvoir travailler dans des conditions normales, les avocats n’avaient même pas la place pour pouvoir ouvrir le dossier. Il faut aussi que le public et la presse puissent entrer», explique Arié Alimi, avocat d’Antonin Bernanos, l’un des huit prévenus.

«Une grande salle, une grande salle !»

A l’extérieur, la centaine de soutiens a longuement protesté contre cette situation. Les slogans se sont enchaînés pendant près de deux heures : «Une grande salle, une grande salle», puis «Tout le monde déteste les petites salles», qui s’est rapidement transformé en «Tout le monde déteste la justice», suivi de «Liberté, liberté». Après deux interruptions, l’audience a finalement été reportée et se tiendra avec un jour de retard, mercredi, dans une chambre un peu plus grande.

Cette affaire fait suite à l’agression de deux policiers, près de la place de la République à Paris, le 18 mai 2016, en plein mouvement social contre la loi travail. Leur véhicule avait croisé par hasard la route d’un cortège (...)

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