Affaire des pénalités : Wauquiez se met en frais pour Sarkozy

Nicolas Sarkozy et Laurent Wauquiez au Puy-en-Velay, le 11 mars.

Pour mieux défendre son président, le numéro 3 de l'UMP ressort deux intox bien senties sur le dossier des comptes de campagne de la présidentielle de 2012.

«Rien dans toute cette affaire ne relève en quoi que ce soit d’argent qui aurait été payé par les Français. […] Sur cette question du paiement des pénalités, on a deux notes juridiques des services de Bercy qui disent que c’était parfaitement légal et qu’il n’y avait aucun doute.»

Laurent Wauquiez secrétaire général de l’UMP, mardi 31 mars sur i-Télé.

INTOX. Pas le temps de savourer le succès électoral. A peine auréolée de sa victoire aux élections départementales, l’UMP replonge dans ses soucis récurrents, en l’occurrence ceux de son président, Nicolas Sarkozy. L’ancien chef de l’Etat a été convoqué mercredi matin au pôle financier du tribunal de grande instance (TGI) de Paris afin de s’expliquer dans l’affaire des pénalités de la campagne présidentielle de 2012. Le dossier remonte à 2013 : à l’époque, la Commission nationale des comptes et des financements politiques (CNCCFP) établit que les comptes de campagne du président-candidat ont dépassé la limite autorisée de 22,5 millions d’euros – de 363 615 euros exactement. Confirmée par le Conseil constitutionnel, cette décision oblige dès lors Nicolas Sarkozy à rembourser cette somme, ainsi que les 153 000 euros dont bénéficient d’office tous les candidats à l’élection présidentielle. Soit un chèque total d’environ 500 000 euros… que va signer l’UMP, et non son candidat. Ce petit détail pourrait coûter une mise en examen à l’ancien locataire de l’Elysée.

Une situation que refuse d’envisager Laurent Wauquiez. Invité mardi matin d’i-Télé, le numéro 3 de l’UMP s’est d’abord étonné du timing de la convocation de son patron, quelques jours à peine après le second tour des départementales. Puis il s’est lancé dans un argumentaire en trois temps, censé démontrer la transparence totale des deux parties : «Ce que je voudrais rappeler sur ce (...)

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