Yahoo Actualités Affaire du petit Grégory : les regrets éternels de son père, "à jamais un assassin…"
C’est une affaire qui n’a jamais été résolue. Le 16 octobre 1984, Grégory Villemin est retrouvé mort, pieds et poings liés par des cordelettes, dans les eaux froides de la Vologne, une rivière des Vosges. L'affaire Grégory Villemin a rapidement pris une très grande ampleur dans les médias et alors qu'une enquête a été ouverte, aucun coupable n'a été identifié à ce jour. Dans la préface d’un roman graphique consacré à ce fait divers, c’est Jean-Marie Villemin qui a pris la parole. Un extrait a été dévoilé ce mercredi 2 octobre et, dans celui-ci, le père du petit garçon se confie sur son coup de sang. En 1985, il s’est fait justice lui-même en tuant Bernard Laroche, son cousin, qu’il pensait être le meurtrier de son fils. "J’ai craqué, j’ai pris la vie de mon cousin, je resterai à jamais un assassin", a-t-il d’abord affirmé, précisant qu’il regrette beaucoup son geste. Au moment des faits, Jean-Marie Villemin était persuadé que son cousin était à l’origine du meurtre de son fils. "La vengeance n’est pas une solution, même si vous êtes convaincu d’être en face de l’homme qui a enlevé votre fils, de l’homme dont vous pensez qu’il a été son bourreau…", a-t-il poursuivi par la suite. S’il reconnaît son erreur avec le recul, Jean-Marie Villemin vivait un véritable enfer au moment des faits, le poussant parfois à agir sans réfléchir.
Jean-Marie Villemin : “Comment nous avons survécu…”
C’est (...)
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