Affaire Jubillar: le procès de Cédric Jubillar devrait s'ouvrir en septembre 2025 à Albi
Le procès de Cédric Jubillar devrait se tenir à la mi-septembre 2025 devant la cour d'assises d'Albi, a appris BFMTV d'une source proche du dossier. Il devrait durer quatre à cinq semaines.
Ce mardi 5 novembre se tenait une réunion préparatoire de ce procès qui avait, notamment, pour but de fixer une date d'audience. Toujours selon une source proche du dossier, la date du 22 septembre 2025 est envisagée pour le début du procès de Cédric Jubillar.
"Au vu de la durée prévisible de ce procès et de la charge d'audiencement de la cour d'assises du Tarn, il a été envisagé que celui-ci s'ouvre à Albi courant septembre 2025. Il pourrait se tenir sur une durée de quatre semaines", ont expliqué dans un communiqué la Première présidente de la cour d'appel de Toulouse Chantal Ferreira et le procureur général de Toulouse Nicolas Jacquet.
"Un procès hors normes où tout est contesté"
Selon Me Alexandre Martin, l'un des trois avocats de Cédric Jubillar, une telle durée s'explique par le fait que "c'est un procès hors normes où tout est contesté".
"De nombreux témoins seront cités, des experts aussi, (...) comme tout est discuté, c'est une analyse très pointue qu'il faudra faire de ce dossier, a-t-il expliqué.
Aux assises, "c'est une procédure orale, les jurés n'ont pas le dossier, ils vont donc en prendre connaissance à l'audience, à l'écoute de tous les intervenants, donc il est clair qu'il y aura beaucoup d'auditions à organiser pour que les jurés arrivent à intégrer tous les éléments (...) pour à l'issue rendre une décision", a-t-il ajouté.
Dans ce procès pour meurtre, "l'accusation sera soutenue par deux avocats généraux", a souligné le communiqué de la cour d'appel, précisant qu'il s'agirait d'un magistrat du parquet général et d'un magistrat du parquet de Toulouse.
"Il s'agit par là-même de sécuriser la tenue du procès en raison de sa durée et d'associer à l'accusation le parquet de Toulouse qui a suivi la procédure tout au long de l'information judiciaire, selon le communiqué.
Le 26 septembre dernier, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse avait confirmé le renvoi de l'artisan-peintre de 38 ans devant une cour d'assises pour le meurtre de sa femme Delphine en 2020. L'homme a toujours nié son implication dans cette disparition.