Affaire Jean-Luc Lahaye: les victimes du chanteur étaient « sous son emprise », selon un rapport
Rendu fin août à la juge d'instruction en charge du dossier, un rapport de 34 pages expose le comportement de « prédateur » de Jean-Luc Lahaye, mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur mineures. Les détails de ces conclusions ont été dévoilées vendredi par BFMTV et sont sans appel. Le chanteur de variétés aurait usé de son « emprise » sur ses victimes présumées. « À la lecture des différents témoignages et auditions, nous pouvons dire que la relation d'emprise entre [les deux plaignantes] et le mis en examen peut être caractérisée », notent les auteurs du compte-rendu. Afin de soumettre les jeunes filles et exercer pleinement sur elles son pouvoir, l'interprète de Femme que j'aime et Papa chanteur aurait employé « différentes techniques ».
Il y a eu une « phase de séduction » à laquelle a succédé une « phase de harcèlement », puis une « phase d'humiliation ». La première « technique de sujétion » consiste en la mise en confiance et la séduction de ses « proies », en les faisant notamment monter sur scène lors de ses concerts. Auprès de RMC en octobre dernier, une des deux plaignantes avait, en ce sens, relaté des agressions commises dans les loges et coulisses des salles où l'artiste se produisait. Ensuite, le chanteur harcelait les jeunes filles avec des appels incessants, « parfois même durant la nuit ».
Perte de poids forcée, pratiques sexuelles imposées...
Encore plus agressive, la troisième phase est celle de l'isolement, des menaces et de l'humiliation. « ...