Affaire Grégory, disparition d'Estelle Mouzin : la France tente de rattraper son retard dans les "cold-case"

Un nouveau chapitre est-il en train de s'écrire dans l'affaire Grégory? Les avocats des parents de l'enfant de 4 ans retrouvé mort dans la Vologne en 1984 sauront mercredi si la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon accepte de faire droit aux demandes d'actes déposées en décembre. Grâce aux progrès en matière d'analyses génétiques, les conseils des Villemin espèrent relancer les investigations dans l'une des plus anciennes affaires criminelles françaises non résolues.

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Les parties civiles souhaitent obtenir, à partir des neuf traces génétiques inconnues du dossier, un portrait-robot ADN – couleur des yeux, des cheveux et de la peau – des personnes qui ont laissé une empreinte sur les vêtements de l'enfant ou sur certains courriers anonymes. Elles voudraient aussi que soit effectuée une recherche visant à comparer un ADN avec d'autres susceptibles d'être issus de la même parenté.

Des recommandations sur les "cold-case" à remettre au printemps

Meurtres, viols, disparitions avec suspicion de crime : combien dénombre-t‑on de dossiers non résolus en France? Ces statistiques n'existent pas. "Dans notre pays, le traitement judiciaire de ces affaires est très perfectible", reconnaît Jacques Dallest. A la tête d'un groupe de travail sur ce sujet sensible, le procureur général près la cour d'appel de Grenoble doit faire des recommandations au ministère de la Ju...


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