Affaire des fadettes : la plainte d'Éric Dupond-Moretti classée sans suite

Dépaysée à Nanterre, l'enquête déclenchée par sa plainte visait des faits d'« atteinte à l'intimité de la vie privée », « atteinte au secret des correspondants » et « abus d'autorité ».
Dépaysée à Nanterre, l'enquête déclenchée par sa plainte visait des faits d'« atteinte à l'intimité de la vie privée », « atteinte au secret des correspondants » et « abus d'autorité ».

L'enquête qui avait été ouverte notamment pour « abus d'autorité » et « atteinte à la vie privée » après une plainte du ministre de la Justice dans l'affaire des fadettes a été classée sans suite en « l'absence d'infractions », a indiqué le parquet de Nanterre, confirmant une information du Parisien.

Dénonçant « des méthodes de barbouzes », le garde des Sceaux, alors avocat, avait saisi la justice le 1er juillet 2020 après la révélation par Le Point fin juin que ses relevés téléphoniques avaient été épluchés par le Parquet national financier (PNF) pour identifier une éventuelle taupe dans une affaire de corruption impliquant Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog. Il avait retiré sa plainte le 6 juillet le soir de sa nomination au gouvernement en tant que garde des Sceaux. Mais après la remise d'un rapport de l'Inspection générale de la justice sur cette enquête controversée du PNF, il a toutefois ordonné, à la mi-septembre, une enquête administrative visant trois magistrats financiers, déclenchant une fronde dans le monde de la justice.

« Aucune de ces trois infractions n'était constituée »

Dépaysée à Nanterre, l'enquête déclenchée par sa plainte visait des faits d'« atteinte à l'intimité de la vie privée », « atteinte au secret des correspondants » et « abus d'autorité ». Elle s'est poursuivie malgré le retrait de la plainte de l'ancien avocat, mais a été classée sans suite. Le parquet de Nanterre a considéré que dans les éléments qui lui étaient comm [...] Lire la suite