Jeudi, l'ex-femme de "l'ogre des Ardennes" a contredit son alibi le jour de la disparition de la fillette, le 9 janvier 2003. La juge d'instruction va maintenant étudier tous les déplacements de Fourniret, ainsi que l'ensemble des appels téléphoniques passés en France ce jour-là.
Nouveau rebondissement dans l'affaire Estelle Mouzin. Près de 17 ans après la disparition de la fillette de 9 ans, l'ex-femme de Michel Fourniret a contredit jeudi l'alibi jusqu'à présent fourni par son ancien mari. Cette nouvelle version relance les soupçons à l'encontre du tueur en série, déjà condamné pour huit meurtres et qui en a reconnu deux de plus.
Qu'a déclaré Monique Olivier?
Depuis le début, "l'ogre des Ardennes" a toujours affirmé qu'il se trouvait dans sa maison à Sart-Custinne, en Belgique. C'est depuis leur domicile qu'il aurait téléphoné à son fils le 9 janvier 2003 - jour de la disparition d'Estelle Mouzin - pour lui souhaiter son anniversaire. Entendue pendant près de trois heures par la juge d'instruction Sabine Khéris au tribunal de Paris, Monique Olivier a contredit cette version ce jeudi en indiquant "qu'elle avait passé un appel au fils de Michel Fourniret, à sa demande", a déclaré son avocat, Me Richard Delgenes, à l'issue de l'audition.
"Cela signifie que Michel Fourniret n'était pas à Sart-Custinne le jour de la disparition d'Estelle Mouzin. Il était ailleurs", a ajouté l'avocat.
Stéphane Bourgoin, auteur du livre L'Ogre des Ardennes: Les derniers secrets de Michel Fourniret, estime auprès de BFMTV qu'il n'y avait de toute façon "aucune raison" que le tueur en série souhaite l'anniversaire de son fils Jean-Christophe ce jour-là. "Il ne l'a jamais souhaité depuis l'âge de 2 ans."
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