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Affaire Estelle Mouzin : les boîtes de pois cassés qui ont permis de confondre Michel Fourniret

Eric Mouzin, père d'Estelle, disparue le 9 janvier 2003 à Guermantes (Seine-et-Marne), a enfin une partie des réponses aux questions qui le hantent depuis dix-sept ans. Monique Olivier a avoué cette semaine que son ex-époux, Michel Fourniret, avait "séquestré, violé et étranglé" l'enfant de 9 ans. Une preuve matérielle est venue corroborer ces déclarations : l'ADN partiel d'Estelle, avec celui d'une autre victime, a été identifié sur un matelas de la maison de la sœur du tueur en série, à Ville-sur-Lumes (Ardennes). Le résultat des efforts conjugués de la doyenne des juges d'instruction de Paris Sabine Khéris, qui a réussi à gagner la confiance de l'ex-couple diabolique, et des gendarmes de la section de recherches de Dijon.

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Une technique longue et coûteuse

Pourquoi, alors que dès 2007 Fourniret lui-même demande à être entendu sur l'affaire Mouzin, n'avait-on pas fait "parler" cet ADN? La première réponse est technique. "Nous avons fait des progrès considérables par rapport à 2003, indique Olivier Pascal, directeur de l'Institut français des empreintes génétiques. On n'a plus besoin que de quelques cellules pour identifier un individu." Selon l'expert national près la Cour de cassation, les analystes ont utilisé la technique du quadrillage, longue et coûteuse, réservée aux dossiers les plus sensibles.

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