Affaire Emile : de nouveaux détails de l'enquête dévoilés, l'hypothèse criminelle évoquée

Cela fait désormais plus d'un an que le petit Émile a disparu dans le hameau du Haut-Vernet. Selon les enquêteurs, la piste criminelle est toujours d'actualité et de nouveaux éléments ont été ajoutés au dossier. Les analyses des ossements du petit garçon vont s'avérer cruciales.

Le petit Émile était parti en vacances chez ses grands-parents dans le hameau du Haut-Vernet avant de s'évaporer dans la nature sans laisser de traces. Le 30 mars 2024, ses ossements étaient retrouvés dans la nature par une randonneuse, à seulement quelques kilomètres du domicile familial. Interviewé par BFMTV, Jean-Luc Blachon, le procureur du tribunal judiciaire d'Aix, a confirmé que l'hypothèse criminelle était bel et bien toujours envisagée dans cette affaire : "L'enquête reste en cours, tout comme les expertises génétiques, et les juges d'instruction poursuivent leurs analyses techniques. L'hypothèse criminelle demeure plausible", a-t-il déclaré.

Depuis la découverte du crâne du petit garçon ainsi que de plusieurs de ses ossements, les enquêteurs sont désormais à la recherche de traces d'ADN afin de déterminer si la mort d'Émile a été causée par un tiers : "Cela accréditerait la thèse criminelle dans cette affaire" ajoute Jean-Luc Blachon. Par ailleurs, un autre élément crucial pour les enquêteurs est de savoir si les ossements ont été déplacés "(de manière volontaire ou non) après le décès, ou s'ils se trouvaient là depuis la mort du petit garçon" : "L'aspect des os et des dépôts sur ces os permet d'affirmer qu'ils n'ont pas été enfouis et qu'ils ont été exposés longtemps aux variations météorologiques et aux intempéries" avait-on également appris.

Aucune garde à vue...

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