Affaire Darmanin: pour Le Maire, la présomption d'innocence "ne peut pas être un principe à géométrie variable"

Bruno Le Maire le 20 juillet 2020 - BFMTV
Bruno Le Maire le 20 juillet 2020 - BFMTV

L'affaire Darmanin continue de susciter la polémique. Invité ce lundi matin sur les ondes de BFMTV et de RMC, le ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, a défendu le nouveau ministre de l'Intérieur, inquiété depuis plusieurs mois par une plainte pour viol.

"J’en ai parlé avec Gérald Darmanin, il a été mon collègue au ministère de l’Économie et des Finances. C’est quelqu’un que je connais depuis des années et quelqu’un à qui je fais confiance", a-t-il assuré dans un premier temps.

Pas un "principe à géométrie variable"

À l'image de plusieurs membres du gouvernement et d'Emmanuel Macron lui-même, le ministre s'est réfugié derrière le principe de présomption d'innocence, dont doit bénéficier Gérald Darmanin.

"La présomption d’innocence ne peut pas être un principe à géométrie variable. C’est un principe de droit qui s’applique matin, midi et soir. Gérald Darmanin doit bénéficier de la présomption d’innocence", explique encore Bruno Le Maire.

Si ce dernier comprend "qu’il y ait de l’émotion, de la colère", l'ancien député de l'Eure a toutefois estimé que ces principes étaient la base de la démocratie et de "notre République."

"C’est un principe fondamental du droit qui s’applique à tous les citoyens, qu’il s’appelle Gérald Darmanin ou qui que ce soit d’autre", conclut-il.

Article original publié sur BFMTV.com