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Affaire conclue - "Cherchez l'erreur !", "Je ne comprends plus rien à leurs achats !" : ce siège de harpiste accidenté vendu 300 euros suscite l'incompréhension des internautes

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Dans "Affaire conclue", un vendeur est venu avec un siège de harpiste accidenté qui a malgré tout suscité un certain enthousiasme en salle des ventes. (Capture d'écran France 2)

Ce mercredi après-midi, les téléspectateurs de France 2 ont retrouvé Sophie Davant et de nouveaux vendeurs dans "Affaire conclue". Au programme : un vase en verre fumé d'époque art déco, une plaque publicitaire émaillée, deux sellettes en céramique richement décorées... et un siège de harpiste en forme de coquillage. Ce dernier objet, particulièrement accidenté, a malgré tout été estimé 100 euros par Harold Hessel puis vendu... trois fois plus cher ! Une vente qui a surpris de nombreux internautes.

Tout le monde peut faire une affaire conclue. Ce mercredi, les téléspectateurs de France 2 ont retrouvé leur émission préférée de l'après-midi, "Affaire conclue". Aux côtés de Sophie Davant, François Cases Bardina, Caroline Pons et Damien Tison, les marchands habituels mais aussi Ayann Goses, Adeline Jaquet, deux acheteurs plus rares que l'animatrice a été ravie de retrouver. Au programme des ventes de cet après-midi : un vase en verre fumé d'époque art déco, une plaque publicitaire émaillée, deux sellettes en céramique richement décorées... et un siège de harpiste en forme de coquillage. Cet objet a été apporté par Laurent, un passionné de jardinage et de beaux voyages, mélomane à ses heures. Habitué de l'émission, Laurent est déjà venu vendre un piano. Aujourd'hui, son tabouret a tout particulièrement interpellé Harold Hessel, en charge de l'expertise. D'emblée, le célèbre commissaire-priseur a insisté sur le caractère étonnant de cet objet, qui peut tourner sur lui-même, dont l'assise est réglable, qui a une forme assez enveloppante (en coquillage). L'expert est ensuite venu à parler de l'état de ce siège : il est très accidenté. En l'état, ce siège de harpiste ne peut pas maintenir le dos. Le vendeur a expliqué l'avoir acheté tel quel.

VIDEO - Découvrez la Minute de Sophie Davant

"Même à 50 euros, je n'en veux pas !"

Harold Hessel a alors poursuivi en précisant que ce siège s'inspirait du "mobilier de grotte", un type de siège qui a été fabriqué pour décorer des grottes de fantaisie. C'est une mode qui apparaît à l'époque de la Renaissance, au 16e siècle, qui va connaître un grand succès au 18e siècle. Ce siège reprend également le répertoire décoratif du style Louis XV avec notamment un motif de fleurs et des pieds qui se terminent par des griffes de lion. Pour toutes ces raisons, malgré son état, ce siège de harpiste en noyer, daté autour des années 1880, a été estimé 100 euros par le commissaire-priseur. Il aurait pu être estimé, en bon état, entre 400 et 600 euros. Pas de quoi démotiver le vendeur ! En effet, très vite, les marchands ont été interpellés par ce siège malgré son état et la restauration nécessaire. C'est Adeline Jacquet qui a finalement fait une affaire conclue pour 300 euros. L'estimation et la vente de ce siège ont particulièrement surpris les internautes, nombreux à ne pas comprendre un tel engouement pour un objet en aussi mauvais état.