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Affaire Benalla : QPC et bataille juridique en perspective

 - Credit:- / AFP
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Retour au palais de justice pour Alexandre Benalla et Vincent Crase, rejugés à compter de ce vendredi 9 juin par la cour d'appel de Paris pour avoir exercé des violences sur trois hommes et deux femmes, en se faisant passer pour policiers, en marge des manifestations du 1er mai 2018, place de la Contrescarpe et au jardin des Plantes, dans le 5e arrondissement de la capitale.

Alors coordinateur des déplacements officiels et privés du président Macron, Benalla s'est vu infliger en première instance une peine de trois ans d'emprisonnement, dont un an ferme à purger sous bracelet électronique, avec interdiction d'exercer une fonction publique durant cinq ans.

Chargé à l'époque de la sécurité du parti macroniste En marche ! (aujourd'hui Renaissance), son acolyte Vincent Crase, ancien réserviste de la gendarmerie nationale, poursuivi pour « violences en réunion », « port d'arme prohibé » (une matraque télescopique) et « immixtion dans une fonction publique », avait écopé de deux ans d'emprisonnement avec sursis. Alexandre Benalla devra également répondre de « faux, usage de faux en écriture et usage public sans droit d'un insigne » pour avoir continué à voyager avec des passeports diplomatiques après son licenciement de l'Élysée.

Rempart contre l'arbitraire judiciaire

Les cinq manifestants molestés se sont constitués partie civile, tout comme deux syndicats de police, ainsi que l'ex-chef de cabinet de l'Élysée, François-Xavier Lauch, et l'auteur de la vidéo qui avai [...] Lire la suite