Affaire Bastien Vivès : Blanche Gardin, Coco… une quarantaine de personnalités défendent « la liberté de création »

À la suite de l’annulation de l’exposition Bastien Vivès au Festival d’Angoulême, plus de quarante personnalités du monde de la culture dénoncent « un climat de peur menaçant la liberté de création », dans une tribune publiée dans « Le Monde ».

Quelques semaines après l’annulation de l’exposition de Bastien Vivès, au Festival de la bande dessinée d’Angoulême l’auteur est accusé de banaliser l’inceste et la pédocriminalité, une quarantaine de personnalités s’inquiètent et défendent la liberté de création.

Artistes, écrivains, peintres et cinéastes se sont rassemblés dans une tribune publiée dans « Le Monde », le 1er février, pour faire entendre leurs voix. Parmi eux, on retrouve les auteurs de bandes dessinées Enki Bilal, Lewis Trondheim, Coco, Blutch ou encore Jean-Marc Rochette. Mais aussi l’humoriste Blanche Gardin, le musicien Oxmo Puccino et l’ancienne ministre de la Culture, François Nyssen...

« CLIMAT DE PEUR »

La tribune dénonce « un climat de peur menaçant la liberté de création » qui va bien au-delà de la seule bande dessinée et de l’auteur concerné, mais touche également des artistes, écrivains, peintres et cinéastes.

En effet, la fonction de cette tribune n’est pas de défendre spécialement Bastien Vivès mais de « rappeler qu’interroger ou contester le travail d’un auteur est légitime, mais que le bâillonner ne l’est pas ».

Les signataires font également le lien entre les critiques visant Bastien Vivès et le « délit d’outrage aux bonnes mœurs » qui a valu à Charles Baudelaire et Gustave Flaubert des procès littéraires en 1857 pour leurs ouvrages « Les Fleurs du mal » et « Madame Bovary », jugées trop lascives.

Ils...

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