Affaire du baiser forcé: Luis Rubiales défendu... par Woody Allen, qui ne voit pas où est le "mal"
Suspendu par la Fifa, pointé du doigt dans toute l'Espagne et bien au-delà, Luis Rubiales ne s'attendait certainement pas à voir un grand nom du 7e art prendre sa défense. Le président de la Fédération espagnole de football, accusé d'avoir embrassé de force Jennifer Hermoso après la finale de la Coupe du monde féminine en Australie et visé par plusieurs plaintes, a en effet reçu le soutien de Woody Allen ces dernières heures.
"Il ne l'a pas violée, c'était juste un baiser avec une amie. Quel mal y-a-t-il à cela ?"
Présent au festival de Venise pour présenter le 50e long-métrage de sa carrière, le réalisateur américain a accordé un entretien au quotidien espagnol El Mundo, lors duquel il a été invité à s'exprimer sur le sujet. "C'est difficile d'imaginer qu'une personne puisse perdre son travail pour un baiser en public. Il ne l'a pas violée, c'était juste un baiser avec une amie. Quel mal y a-t-il à cela ?", s'est exprimé l'homme de 87 ans.
Les premiers commentaires sur les réseaux sociaux pour s'insurger de cette sortie n'ont pas manqué de rappeler que Woody Allen - qui a toujours nié - est accusé d'agression sexuelle sur sa fille adoptive Dylan, lorsque celle-ci avait sept ans.
Lundi soir, à rebours de cette prise de position controversée, les joueurs de la Roja ont lu un texte devant la presse pour dénoncer le comportement "inacceptable" de Luis Rubiales, réaffirmant leur soutien envers les championnes du monde.