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Affaire du baiser forcé : "Nous avons toutes été victimes d'un harcèlement similaire", témoigne une joueuse espagnole

Abaca

C’est un baiser aux lourdes conséquences. Le 20 août dernier, après la victoire de la sélection espagnole de foot en finale de la Coupe du monde, le président de la fédération hispanique avait imposé un baiser à la milieu de terrain Jennifer Hermoso. Un geste qui a été condamné par une grande partie du monde du football et qui a conduit Luis Rubiales à démissionner de son poste de président de la Fédération espagnole de football. Les joueuses ne comptent toutefois pas en rester là et ce dimanche 24 septembre, plusieurs d’entre elles ont pris la parole au centre d'entraînement du Bétis, à Séville. "Nous avons toutes été victimes d'un harcèlement similaire, à un degré plus ou moins important. Et il est temps d'y mettre fin", a notamment déclaré Irene Paredes, dans des propos rapportés par RMC Sport. "Ce qui s'est passé le jour de la finale, les jours suivants et aussi lors de l'assemblée, nous ne pouvons pas le tolérer et la Fédération ne devrait pas le tolérer non plus. Nous voulons créer des précédents positifs", a continué la défenseure centrale au FC Barcelone.

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"Nous pensons que beaucoup de ces faits que nous reprochons sont dûs au fait que nous avons été traitées comme des petites filles alors que nous sommes des joueuses de football professionnelles", a conclu la co-capitaine de la Roja. "Nous voulons une tolérance zéro pour ce que tout le monde a vu, pour les choses qui n'ont pas été vues parce qu'elles n'étaient pas en direct, et dont on ne peut pas parler parce qu'il y a un procès ouvert et des changements structurels en cours", a complété Alexia Putellas, qui regrette que "pendant des décennies" le football féminin "n'ait pas été sur la liste des p...

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