Affaire Adèle Haenel : “presque de la hargne”, cette attitude qui a marqué une spécialiste durant le procès de Christophe Ruggia
Il y a 22 ans, Adèle Haenel était encore (presque) une petite fille. Elle avait 13 ans et elle passait ses premiers castings. C’est à cette époque qu’elle a croisé Christophe Ruggia. Après l'avoir auditionnée, le réalisateur l'a choisie pour son film Les Diables. Mais, voilà que près de vingt ans plus tard, l’actrice a révélé les coulisses de ce tournage. En 2019, elle révélait dans Mediapart avoir été victime du réalisateur. Lundi 9 décembre, le procès de Christophe Ruggia pour agressions sexuelle sur mineur par personne ayant autorité a débuté au tribunal de Paris. Adèle Haenel a ainsi dû faire face à celui qu’elle désigne comme son agresseur. Et comme l’a décrit Noémie Schulz, grand reporter police-justice à France Info, l’actrice était plus que déterminée.
Adèle Haenel, « Beaucoup de colère »
La journaliste a d’abord remarqué l’attitude décidée de celle qui a choisi de se retirer officiellement du monde du cinéma : « C’était assez marquant, une plaignante comme cela qui ne lâche pas du regard l’homme qu’elle accuse », a-t-elle noté. La spécialiste a aussi cru pouvoir ressentir les émotions d’Adèle Haenel, « beaucoup de colère, presque de la hargne », selon elle. Un mot fort pour décrire l’état d’esprit de celle qui dit avoir subi quand elle avait 12 ans des agressions répétées. Au procès, elle a notamment décrit des agressions presque toujours au domicile de Christophe Ruggia. Alors qu’il (...)
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