Affaire des écoutes : à son procès, Nicolas Sarkzoy veut « défendre son honneur bafoué »

Présent ce lundi 5 décembre à son procès  en appel, Nicolas Sarkzoy a tenu à s'exprimer et à se défendre au sujet de l'affaire des écoutes. Poursuivi pour « corruption » et « trafic d'influence », l'ancien président de la République est soupçonné de s'être engagé, en 2014 et via Me Herzog, à soutenir la candidature de Gilbert Azibert, alors magistrat à la Cour de cassation, à un poste prestigieux à Monaco, en contrepartie d'interventions concernant une affaire alors examinée par la Cour de cassation. En première instance, le 1er mars 2021, les trois prévenus avaient été condamnés à trois ans de prison, dont un an ferme , rappelle l’AFP.

« Personne n'a été lésé »

Devant les juges, Nicolas Sarkzoy a affirmé - dans des propos rapportés par l'AFP - qu'il n'avait « jamais corrompu qui que ce soit. Avant de lancer d'une voix forte, dans une salle d'audience bondée : « Admettons que c'est une corruption étrange, sans argent - pas un centime pour personne, sans avantage - pas un avantage pour personne, et sans victime - puisque personne n'a été lésé », a-t-il lancé d'une voix forte, dans une salle d'audience bondée. « Quand on est innocent, on est indigné. Je viens ici défendre mon honneur qui a été bafoué dans des conditions invraisemblables. Je viens convaincre la cour que je n'ai rien fait ».

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Une nouvelle ligne de défense

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