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Pour Adrien Quatennens, «la Macronie n’a toujours pas pris acte de sa défaite du 19 juin»

Invité sur Europe 1, samedi 2 juillet, le député de la 1ère circonscription du Nord a livré ses analyses sur l’affaire Coquerel, les élections aux différentes fonctions à l’Assemblée Nationale, fustigeant l’attitude de la Macronie, laquelle, selon lui, se sert de l’extrême-droite pour feindre une majorité absolue.

Adrien Quatennens a débuté l’entretien sur Europe 1 en revenant sur les propos de Rokhaya Diallo au sujet d’Éric Coquerel, lequel rédigera une tribune face aux accusations portées contre lui ce week-end : « Cela lui appartient de répondre s’il le souhaite. On ne peut pas mégoter ou prendre à la légère les violences sexistes et sexuelles, c’est pour cela que nous avons mis en place, à la France Insoumise, une cellule qui organise ce travail d’accueil, d’écoute, d’accompagnement et de sanction politique. Le comité n’a jamais été saisi de témoignages ou de faits sur Éric Coquerel. » Le député a ajouté que « cela ne peut pas être non plus seulement sur le registre de la rumeur en jetant quelqu’un en pâture. Nous n’avons pas de témoignages, donc il n’y a pas lieu d’aller plus loin. »

Il est également revenu sur la semaine riche en émotion à l’Assemblée Nationale, entre votes pour des postes et alliances de circonstance s : « Les choses ne se sont pas mal déroulées, c’est de la politique qui s’est passée à travers les différentes fonctions de l’Assemblée Nationale. » Il a étrillé le gouvernement : « On voit que la Macronie n’a toujours pas pris acte de sa défaite du 19 juin. Pour permettre de continuer à donner l’illusion de majorité absolue dans la fonction de l’Assemblée Nationale, elle s’est appuyée sur la complicité bienveillante de l’extrême-droite et de la droite républicaine. »

Sur les votes à certains postes clés, il n’était pas en restes : « Il faut être précis. Mercredi matin, une discussion s’est faite entre les présidents de groupe et la répartition ne correspondait pas à celle des groupes. C’est pour cela que nous sommes allés au vote ; mais ce qui est inédit, c’est que les deux vice-présidences(...)


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