Un adolescent en garde à vue pour association de malfaiteurs terroriste

À ce stade de l'enquête - la garde à vue doit durer 96 heures –, les enquêteurs n'ont pas mis au jour de projet d'attaque ni de cible.
À ce stade de l'enquête - la garde à vue doit durer 96 heures –, les enquêteurs n'ont pas mis au jour de projet d'attaque ni de cible.

La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) est sur les dents. Elle n'entend rien laisser passer. Des fonctionnaires de la centrale du renseignement, cheffe de file de la lutte antiterroriste, se sont rendus mardi en Moselle pour interpeller un adolescent de 15 ans connu dans son entourage pour proférer des menaces d'attentat.

Après un signalement, la DGSI a effectué un suivi, notamment numérique et téléphonique, comme le permet désormais la loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (Silt) votée en 2017. Grâce à la technique « algorithme », les services de renseignements peuvent légalement détecter les menaces terroristes en amont.

Perquisitions en cours

C'est dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par le Parquet national antiterroriste (Pnat) pour association de malfaiteurs terroriste criminelle que l'adolescent a été interpellé. Les investigations se sont accélérées après l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine perpétré par un Tchétchène de 18 ans le 16 octobre. Le terroriste islamiste avait décapité Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie, non loin du collège où il enseignait.

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À ce stade de l'enquête ? la garde à vue doit durer 96 heures ?, les enquêteurs n'ont pas mis au jour de projet d'attaque ni de cible. Les perquisitions et l'exploitation de ses équipements numériques, comme de son téléphone, en cours diront s'il s'agi [...] Lire la suite