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Administration Trump, le remaniement permanent

John Bolton, le nouveau conseiller à la sécurité nationale, ici photographié le 22 février 2018 à la convention conservatrice CPAC

Dix jours après le remplacement du secrétaire d’Etat Rex Tillerson, le président américain nomme John Bolton comme nouveau conseiller à la sécurité nationale, à la place du général McMaster. Un poste sur deux dans l'administration a changé depuis les débuts du mandat.

Sa moustache avait bien été aperçue ce jeudi après-midi par des journalistes dans les couloirs de la West Wing, à la Maison Blanche. Mais c’est via Twitter que le très conservateur John Bolton, ancien ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, conseiller officieux de Donald Trump et commentateur sur Fox News - chaîne que le président affectionne particulièrement -, a eu confirmation de sa nomination: «Je suis heureux d’annoncer qu’à compter du 9 avril 2018, John Bolton sera mon nouveau conseiller à la sécurité nationale», a indiqué le président américain sur le réseau social. Interrogé par Fox News juste après le tweet présidentiel, Bolton, 69 ans, a en effet affirmé ne pas s’attendre à une officialisation si rapide. «Je suis toujours en train d’assimiler l’information, donc je n’y ai pas encore beaucoup pensé», a-t-il reconnu.

I am pleased to announce that, effective 4/9/18, @AmbJohnBolton will be my new National Security Advisor. I am very thankful for the service of General H.R. McMaster who has done an outstanding job & will always remain my friend. There will be an official contact handover on 4/9.

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) March 22, 2018

Bolton remplacera le général H.R. McMaster, lui-même nommé après la démission de Michael Flynn en février 2017. Saluant «le travail extraordinaire» de McMaster, qui a également annoncé qu’il prenait sa retraite de l’armée, Donald Trump a assuré qu’il resterait toujours son «ami».

Depuis plusieurs semaines, les rumeurs autour du départ du général trois étoiles ne tarissaient pas. Affaibli au sein de l’administration, lâché par le président, qui avait vu rouge lorsque McMaster avait publiquement reconnu qu’il y avait des preuves «irréfutables» de (...)

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