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"Ad astra" : faut-il s’envoler dans les étoiles avec Brad Pitt ?

Après Once upon a time in Hollywood, la star américaine confirme son aura plus que jamais immense en 2019.

Copyright : Twentieth Century Fox
Copyright : Twentieth Century Fox

De quoi ça parle ? D’un astronaute qui entreprend un voyage aux confins du système solaire pour stopper une « surcharge énergétique » susceptible de détruire notre planète. Ce périple l’entraînera sur les traces de son père, disparu dans l’espace des années auparavant.

A savoir : « Ad astra » signifie « Vers les étoiles » en latin.

Ce qu’on aime : Le brio avec lequel James Gray, le réalisateur de The yards et La nuit nous appartient conjugue le spectaculaire et l’intime. Les amateurs de science-fiction seront comblés par les morceaux de bravoure du film : une course-poursuite en quad sur la lune, une attaque de macaques enragés et une chute dans l’espace des plus effrayantes dès l’ouverture du long-métrage.

Le plus : A quelques exceptions près, l’action l’emporte souvent sur l’émotion en science-fiction. Ce n’est en rien le cas ici. C’est aussi un voyage vers l’intime et vers l’autre que propose Ad astra à son héros verrouillé et solitaire qui, à mesure qu’il s’isole dans l’espace, comprend l’importance de ses proches dans sa vie.

Brad Pitt dans les étoiles ? L’acteur est fascinant dans ce long-métrage. Et s’il a promis de ne pas faire campagne pour les Oscars, préférant se concentrer sur le travail que sur les prix, on lui donnerait bien la statuette qu’il n’a étonnamment jamais reçue !

L’anecdote : Quand le personnage de Brad Pitt regarde une photo de son père disparu dans l’espace, c’est un cliché de Tommy Lee Jones dans Space Cowboys de Clint Eastwood qui est utilisé.

A voir si vous avez aimé Gravity et Interstellar, nettement surpassés par ce véritable chef d’oeuvre !

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