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Avec les accusations de «Robin», Polanski accumule les affaires de violences sexuelles

Roman Polanski en 2014, à Cannes.

Quarante ans après les révélations de Samantha Geimer sur son viol, alors qu'elle était mineure, le cinéaste franco-polonais est de nouveau mis en cause pour des faits qui datent de 1973.

Quarante après l’affaire Samantha Geimer, une troisième femme accuse le réalisateur Roman Polanski d’agression sexuelle. Identifiée par le prénom de Robin, elle a déclaré mardi lors d’une conférence de presse à Los Angeles avoir été «agressée sexuellement» par le cinéaste en 1973, à l’âge de 16 ans. «La raison pour laquelle j’ai gardé cela pour moi, c’est que je ne voulais pas que mon père fasse quelque chose qui aurait pu l’envoyer en prison pour le reste de sa vie», a-t-elle expliqué.

Son avocate, Gloria Allred (avocate des victimes de l’affaire Cosby), a précisé que l’agression avait eu lieu au sud de la Californie, mais que sa cliente ne donnerait pas plus de détails. Elle a également précisé que Robin pourrait être appelée à témoigner lors d’un futur procès, malgré la prescription des faits.

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Robin a précisé qu’elle a décidé de sortir de son silence, le 9 juin, après que Samantha Geimer a demandé de clore le dossier. Le cinéaste de 84 ans est accusé d’avoir drogué cette jeune fille de 13 ans, et de l’avoir violée dans la maison de Jack Nicholson à Los Angeles en 1977, alors que l’acteur était en voyage. Roman Polanski a reconnu avoir eu des relations sexuelles illégales avec une mineure et, en échange, le juge de l’époque avait accepté de ne pas retenir d’autres inculpations. Il a passé quarante-deux jours en détention pour subir un examen psychologique, avant d’être relâché. Mais en 1978, redoutant une annulation de cet accord amiable, il a fui vers la France, convaincu qu’il risquait d’être lourdement condamné.

«Champagne et Quaalude»

En 1988, onze ans après les faits, Geimer poursuit Polanski. Cinq ans plus tard, leréalisateur lui verse un montant estimé à 500 000 euros, selon plusieurs médias. «Je (...)

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