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Accusations contre Nicolas Hulot: Gabriel Attal évoque des "témoignages glaçants"

Gabriel Attal sur BFMTV-RMC le 26 novembre 2021 - BFMTV
Gabriel Attal sur BFMTV-RMC le 26 novembre 2021 - BFMTV

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Caresses ou baisers par surprise, tentative de fellation forcée... Dans un épisode d'"Envoyé spécial" puis par courrier, six femmes ont témoigné contre Nicolas Hulot pour des faits - prescrits - qui auraient eu lieu entre 1989 et 2008.

Alors que l'ancien présentateur télévisé nie farouchement les faits et a décidé de se retirer de la vie publique, comme il l'a annoncé ce mercredi sur BFMTV, Gabriel Attal est revenu sur ces accusations.

"Ce que j'ai vu hier sur les réseaux sociaux, ce sont des témoignages poignants, voire glaçants. (...) Ils nous rappellent la nécessité que la justice puisse faire son travail. Même pour des faits prescrits, la justice peut enquêter pour voir s'il n'y a pas d'autres faits prescrits. (...) C'est très important que les femmes puissent parler", a estimé le porte-parole du gouvernement sur notre antenne ce vendredi. 876450610001_6283867381001

Soutenu par le gouvernement en 2018

Interrogé sur une précédente affaire d'agression sexuelle, révélée en 2018, alors que Nicolas Hulot était ministre et avait reçu le soutien d'Emmanuel Macron, Gabriel Attal a justifié ce revirement.

"Je n'étais pas au gouvernement à l'époque. Ce dont je me souviens, c'est qu'il y avait un témoignage d'une femme qui disait 'je ne veux pas qu'on parle de cette affaire. Je ne veux pas qu'on cite mon nom'. Et il y a eu un soutien à l'état de droit et à la présomption d'innocence. On a aujourd'hui des témoignages supplémentaires qui s'ajoutent et pas connus à l'époque", a analysé le membre du gouvernement sur BFMTV-RMC.

"Ce que j'ai vu hier [jeudi, NDLR] sur les réseaux sociaux, ce sont des témoignages poignants, voire glaçants. (...) Ils nous rappellent la nécessité que la justice puisse faire son travail. Même pour des faits prescrits, la justice peut enquêter pour voir s'il n'y a pas d'autres faits prescrits. (...) C'est très important que les femmes puissent parler", a estimé le porte-parole du gouvernement sur notre antenne ce vendredi.

Article original publié sur BFMTV.com