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Accusation de harcèlement: Éric Coquerel affirme n'avoir jamais eu "ce type de comportement"

Mis en cause par la militante féministe Rokhaya Diallo, puis visé par un signalement du comité contre les violences sexistes et sexuelles de LFI, Éric Coquerel a affirmé sur BFMTV n'avoir jamais eu de sa vie "ce type de comportement".

"Je n'ai jamais commis ces comportements qui, sans attendre la justice, méritent d'être dénoncés publiquement". Invité de BFM Politique ce dimanche, le député LFI Éric Coquerel, fraîchement nommé président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, a contesté avoir jamais eu de comportement déplacés envers les femmes.

La député de Seine-Saint-Denis a été en cause par la militante féministe Rokhaya Diallo, évoquant sur RTL "des sources au sein de LFI", mettant en cause son comportement. Ce dimanche, Sophie Tissier, une des figures du mouvement des gilets jaunes, a indiqué à BFMTV avoir saisi le comité contre les violences sexistes et sexuelles de LFI, évoquant les "mains baladeuses collantes" et des "assauts déplacés" du député.

"Je n'ai jamais commis ces comportements"

"Je n'ai jamais eu de ma vie, et c'est quelque chose que j'abhorre, un comportement qui pourrait s'apparenter à un harcèlement, c'est-à-dire pour obtenir par la force physique et psychique quelque chose qu'on ne souhaite pas vous donner", a répondu l'élu sur notre plateau.

"Je n'ai jamais commis ces comportements qui, sans attendre la justice, méritent d'être dénoncés publiquement", a-t-il affirmé, soulignant qu'"il est absolument nécessaire de continuer à affirmer son soutien à la libération de la parole des femmes".

Pour Éric Coquerel, "#Metoo est une révolution absolument nécessaire pour débusquer les prédateurs" mais le mouvement "peut être instrumentalisé, il ne suffit pas que de la rumeur".

Éric Coquerel "n'exclut" pas de porter plainte en diffamation

Interrogé sur le signalement de Sophie Tissier, le député détaille: "On est arrivé ensemble à cette soirée, où il y avait plein de monde. Je ne nie pas avoir dansé avec elle mais je nie tout ce qui pourrait s'apparenter à des gestes de drague agressive".

Le député "n'exclut pas de porter plainte en diffamation" et assure par ailleurs avoir des témoins, qui "confirmeront qu'il n'y a eu aucun geste déplacé". Il n'envisage en revanche aucune démission tant qu'une plainte "avec des faits étayés" n'a pas été déposée.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Affaire Coquerel : les instances de LFI saisies