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Accusé de viol, Patrick Poivre d'Arvor exprime sa "révolte" sur Facebook

Sur le réseau social, le journaliste assure se tenir à la disposition des enquêteurs pour "rétablir son honneur et la vérité des faits."

Il s'agit de la première prise de parole de l'ex-présentateur du journal de TF1 depuis les accusations de viol de l'autrice Florence Porcel. Dans un texte publié sur sa page Facebook vendredi soir, Patrick Poivre d'Arvor a nié toute forme d'emprise ou de contrainte vis-à-vis de l'accusatrice, et se dit révolté.

"Il n'y a jamais eu aucune forme d'emprise, ni a fortiori de contrainte", souligne PPDA. "Les écrits de Madame Florence Porcel que j'ai conservés, pour la plupart postérieurs à ses accusations, le prouveront amplement", ajoute-t-il.

"De toute ma vie je n'ai jamais obligé quiconque à une relation sentimentale, ni bien évidemment à une relation sexuelle", souligne encore le journaliste.

"La recherche de notoriété n'excuse pas tout"

Florence Porcel a porté plainte pour viol contre l'ancienne vedette de la télévision: des accusations qu'elle dévoile dans un roman, "Pandorini", sorti début janvier. PPDA dénonce à ce propos, comme il a déjà fait via son avocat, l'utilisation faite de sa personne "pour assurer la promotion d'un roman".

"La recherche de notoriété n'excuse pas tout. Pas davantage la fascination pour ce qui brille", écrit le journaliste, âgé de 73 ans.

Il reconnaît avoir entretenu une relation "confraternelle" avec l'autrice, affirmant l'avoir même défendue à plusieurs reprises.

"J'entretenais jusqu'alors avec elle des relations confraternelles et partageais son goût pour la littérature. Plusieurs fois je l'ai soutenue lorsqu'elle publiait des livres ou lors de ses démêlés avec des journalistes", écrit-il.

Enquête ouverte

Patrick Poivre d'Arvor, qui assure se tenir à la disposition des enquêteurs pour "rétablir son honneur et la vérité des faits", martèle également que "la défense de la cause des femmes a toujours été un sujet de première importance. Je vis donc très douloureusement ces attaques. Et ma famille comme mes proches les jugent insupportables."

Le parquet de Nanterre a indiqué jeudi avoir ouvert une enquête préliminaire après cette plainte, confirmant une information du Parisien.

Les faits de 2004 se seraient déroulés dans le bureau de PPDA chez TF1, à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine, à l'issue d'un journal télévisé et ceux de 2009 au siège de la société de production A Prime Group, selon Le Parisien.

Article original publié sur BFMTV.com

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