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Accueil de réfugiés dans le XVIe : la mairie de Paris réplique aux riverains

L'adjoint au logement de Paris, Ian Brossat.

Des habitants de ce riche arrondissement sont mobilisés contre la transformation temporaire de la caserne Exelmans en centre d'hébergement pour demandeurs d'asile et réfugiés.

Depuis le mois de septembre, l’ancienne caserne de gendarmerie du 51, boulevard Exelmans, dans le XVIe arrondissement de Paris, sert de centre d’hébergement pour demandeurs d’asile et réfugiés. Jusqu’en 2020, date à laquelle débuteront des travaux visant à la transformer en logements sociaux, elle pourra accueillir jusqu’à 300 personnes, dont 50 places réservées aux familles. Un nouveau voisinage que certains riverains du très chic arrondissement ne voient pas d’un bon œil.

«Les demandeurs d’asile ne sont pas des délinquants»

Fin septembre, ils ont adressé à la préfecture et la mairie un courrier dans lequel ils se plaignaient des nouveaux arrivants, expliquant craindre pour leur sécurité : «D’ores et déjà, nous remarquons des rassemblements dans les chambres (que nous voyons depuis nos fenêtres) et dans la rue, pour fumer du haschisch et boire de l’alcool, ce qui est dangereux pour la tranquillité et la sécurité de nos familles. Faut-il rappeler que chaque jour, beaucoup d’enfants – notamment des jeunes filles – se rendent seuls dans les nombreuses écoles du quartier ? Les parents ne sont pas sereins.» Le texte a aussi été publié sur un site de pétitions en ligne, où il a récolté à l’heure où nous écrivons 358 signatures.

Ce mercredi, l’adjoint à la maire de Paris au logement et à l’hébergement d’urgence Ian Brossat leur répond, mi-tacleur mi-pédago, dans un courrier consulté par Libération : «Je tenais à vous rassurer : les demandeurs d’asile et réfugiés statutaires, de même que les familles sans abri, ne sont pas des délinquants. L’implantation d’un centre d’hébergement d’urgence en bordure du bois de Boulogne en novembre 2016 dans le même arrondissement a apporté la preuve, malgré la bronca initiale des riverains, que l’accueil de sans-abri ne posait aucun problème de sécurité (...)

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