Accord UE-Canada : les négociations continuent avec la Wallonie

Réunion de la dernière chance samedi matin à Bruxelles pour tenter de sauver le traité de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne (CETA). Dans le rôle du médiateur : le président du Parlement européen. Après les Canadiens, Martin Schulz a rencontré le ministre-président de la Wallonie qui s’oppose toujours au futur traité. La pression est immense sur Paul Magnette. Mais à ce stade, la région belge maintient ses objections. Paul Magnette, ministre-président de la Wallonie : “Nous avons encore quelques petites difficultés entre Européens, je ne vais pas le cacher. Je ne suis pas ici pour créer des problèmes. Je suis ici, au contraire, pour chercher à faire en sorte que l’on ait des traités qui soient des traités avec un niveau de protection en matière sociale, de service public, en matière d’environnement, avec un niveau de garantie juridictionelle qui soit le plus élevé au monde.” Traité de libre-échange CETA : échec des négociations entre la Wallonie et le Canada https://t.co/dabxdbVEXj— Le Monde (@lemondefr) 21 octobre 2016 Mais pour Martin Schulz, le président du Parlement européen, tout n’est pas encore perdu, à cinq jours de la signature officielle du traité : “Il n’ y a à mes yeux aucun problème qu’on ne puisse résoudre. Je suis très optimiste”. #CETA La Roumanie et la Bulgarie ont levé leurs réserves sur le traité. Sa signature reste suspendue au feu vert de la Wallonie pic.twitter.com/WkK9jGKlC6— franceinfo (@franceinfo) 21 octobre 2016 Soutenue par de très nombreux activistes, la Wallonie est désormais le grain de sable qui bloque toute la machine européenne. Ce blocage reste un très mauvais signal pour le TAFTA (TTIP en anglais), le futur accord commercial avec Etats-Unis. Les négociations y sont actuellement au point mort pour cause d‘élections américaines. Avec Agences