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Soudan du Sud : des violations du cessez-le-feu dénoncées

Le président sud-soudanais Salva Kiir (g) le 2 juin 2014 et son adversaire, Riek Machar, ancien vice-président, le 9 mai 2014 à Addis Abeba.

Riek Machar a ordonné à ses troupes d'arrêter leur combat contre l'armée, qui a commencé en décembre 2013. Mais les autorités ont immédiatement fait part de violations du cessez-le-feu.

Les autorités sud-soudanaises ont dénoncé samedi une offensive des troupes rebelles à Malakal, capitale de l’Etat pétrolier du Haut-Nil, en «violation du cessez-le-feu» censé entrer en vigueur samedi, selon l’accord de paix récemment signé pour mettre fin à 20 mois de guerre civile.

Il était impossible de vérifier ces allégations de source indépendante et, tant le camp Machar que la médiation de l’Igad (Djibouti, Ethiopie, Kenya, Ouganda, Somalie, Soudan et Soudan du Sud) avaient précédemment indiqué qu’aucun combat n’était signalé dans la matinée.

«Les rebelles ont attaqué hier (vendredi) notre position à Malakal mais ont été repoussés. Ce (samedi) matin, ils ont encore attaqué Malakal», a affirmé le porte-parole du gouvernement sud-soudanais Michael Makuei, «c’est une violation du cessez-le-feu prévu par l’accord et cela doit être consigné». «L’Accord sur la résolution du conflit au Soudan du Sud» a été signé le 17 août à Addis Abeba par l’ancien vice-président Riek Machar, chef de la rébellion qui combat l’armée loyale au président Salva Kiir depuis décemmbre 2013, puis mercredi à Juba par le chef de l’Etat

Il prévoit l’entrée en vigueur dans les 72 heures de sa signature - soit samedi - d’un cessez-le-feu permanent, mais aussi une série de mesures «de désengagement, de séparation et de retrait des forces du théâtre des opérations» dans le même délai.

Egalement ministre de l’Information, Michael Makuei, qui dirigeait l’équipe de négociation du gouvernement lors des pourparlers à Addis Abeba, avait qualifié l’accord, de «capitulation» inacceptable.

Riek Machar a «adressé une déclaration de cessez-le-feu permanent à ses troupes la nuit dernière», a assuré samedi à l’AFP son porte-parole Nyarji Roman à Addis Abeba. Salva Kiir avait de son côté signé jeudi un décret ordonnant à (...)

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