Accord des États membres à l'ONU sur un traité pour protéger la haute mer et ses ressources

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Après quinze ans de négociations, les discussions sur le fond pour parvenir à un traité international pour la protection de la mer au-delà des juridictions nationales sont désormais terminées. Une fois ratifié par suffisamment d'États, ce texte historique permettra, entre autres, la création d'aires marines protégées. C'est un « moment historique », salue la Commission européenne.

Elle couvre la moitié du globe terrestre, mais cette surface, sans être une zone de non droit, appartient à tout le monde et personne à la fois. La haute mer, qui désigne toute zone maritime au-delà de 370 km des côtes d'un pays, a désormais son accord. La fin d'un marathon de négociations démarré en... 2006.

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Et pour arriver à cette annonce, les équipes de négociateurs ont travaillé en continu ce samedi 4 mars après une nuit blanche et trois semaines de pourparlers, précise notre correspondante à New York, Carrie Nooten. Une issue saluée par des applaudissements au siège de l’ONU et par cette phrase de la présidente de la Conférence, Rena Lee : « Le navire a atteint le rivage ». Après plus de quinze ans de discussions, dont quatre années de négociations formelles, la troisième « dernière » session à New York a finalement été la bonne, ou presque. Les délégués ont finalisé le texte au contenu désormais gelé sur le fond, mais il sera formellement adopté à une date ultérieure après avoir été passé au crible par les services juridiques et traduit pour être disponible dans les six langues officielles de l'ONU.


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