Accident sur l’A43 près de Lyon : un vol d’armes de guerre à l’origine du drame

Sur l’A43 près de Lyon, des vaches perdues en pleine nuit après un accident (image d’illustration).
Sur l’A43 près de Lyon, des vaches perdues en pleine nuit après un accident (image d’illustration).

FAITS DIVERS - La scène était digne d’un film d’horreur : une cinquantaine de vaches gisaient mortes sur l’autoroute. Après le suraccident dramatique qui s’est déroulé, ce mercredi 8 novembre, sur l’A43, entre Lyon et Chambéry, où un camion transportant des bovins s’est renversé, les enquêteurs ont découvert que les responsables présumés de la collision mortelle étaient aussi des cambrioleurs.

Comme le révèlent nos confrères de RMC et Le Parisien, derrière l’accident qui a tué un automobiliste de 32 ans, se cachent des hommes ayant commis un important vol d’armes près de Saint-Etienne.

Une BMW louée à un homme « fiché S »

Une entreprise de transport de marchandises a en effet été cambriolée à proximité du stade Geoffroy-Guichard de Saint-Étienne, vers 2 h 30 du matin, soit une heure avant le drame de l’A43, par au moins cinq malfaiteurs très bien renseignés. Ils se sont introduits dans les locaux et ont tout de suite ciblé des colis venus des États-Unis, contenant des armes de guerre dont des fusils d’assaut. Une cinquantaine d’armes ont été prises.

Une fois le cambriolage commis, les malfaiteurs fuient à bord d’une BMW en direction de Lyon. Malchance pour eux, ils arrivent sur l’A43 encombrées par des vaches projetées d’un camion. Ils décident alors de faire demi-tour, « sans doute par crainte d’avoir affaire à un barrage de police susceptible de les contrarier », explique une source proche du dossier à nos confrères du Parisien. Mais en rebroussant chemin, les voleurs percutent mortellement le chauffeur d’une Renault Clio.

Quant à la BMW, immatriculée en Pologne, elle aurait été louée à un homme de 27 ans, connu des services de renseignement et « fiché S », dont la société est basée près de Grenoble, en Isère. Les malfrats sont encore en fuite, et les enquêteurs ont retrouvé seulement deux des cinquantaines d’armes volées à Saint-Étienne.

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