Accident de trains en Grèce : le chef de gare a avoué une « erreur »

Au moins 57 personnes sont mortes après l’un des plus graves accidents ferroviaires de l’histoire de la Grèce. (image d'illustration)  - Credit:COSTAS BALTAS / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP
Au moins 57 personnes sont mortes après l’un des plus graves accidents ferroviaires de l’histoire de la Grèce. (image d'illustration) - Credit:COSTAS BALTAS / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP

La Grèce a connu l'un des plus graves accidents ferroviaires de son histoire avec la collision frontale entre un train de passagers et un convoi de marchandises, le mardi 28 février au soir. Le sinistre, qui s'est produit près de la vallée de Tempé en Thessalie, sur la principale voie ferroviaire reliant Athènes à Thessalonique, a fait au moins 57 morts, selon un dernier bilan provisoire, jeudi.

Le chef de gare, mis en cause dans l'accident, « a avoué une erreur », a indiqué le porte-parole du gouvernement, Yiannis Oikonomou, jeudi. « Je pense que la négligence, l'erreur a été avouée par le chef de gare lui-même », a-t-il indiqué. Quelques minutes plus tard, l'avocat du chef de gare a confirmé qu'il « reconnaît ce qu'il a fait ». Cet homme de 59 ans est poursuivi pour « homicides par négligence » et « lésions corporelles involontaires ». S'il est reconnu coupable, il encourt la prison à vie.

Le train Intercity avec 342 passagers et 10 employés à son bord est entré en collision frontale avec un convoi de fret effectuant le trajet inverse et se trouvant sur la même voie, selon les premiers éléments de l'enquête. Un incendie s'est alors déclenché : les deux locomotives ont été détruites et les trois premiers wagons du train de passagers ont déraillé, pulvérisés dans le choc. Les conducteurs de deux trains ont été tués sur le coup.

Au moins 46 personnes ont été tuées, dont la majorité se trouvait dans les premiers wagons, selon un bilan de la Protection civile [...] Lire la suite