Accès handicapé : le combat kafkaïen de parents pour leur fils myopathe

Romain et ses parents, devant chez eux à Marseille, jeudi.

Dans la Cité phocéenne, la famille Somsois se bat depuis cinq ans pour installer une rampe en bas de son immeuble pour leur enfant en fauteuil roulante. Ils ont décidé de ne plus attendre et organisent une fête samedi pour la pose de la première brique.

Le truc de Romain, c’est les figurines. Goldorak, Spiderman… Il y en a jusque dans la cuisine de l’appartement familial, au sixième étage de la résidence Bois-Fleury, dans le Xe arrondissement de Marseille. Les figurines, mais surtout le foot, quand même. Souvent, il joue au ballon avec ses copains en bas. Du moins quand un adulte est là pour le descendre : Romain, 9 ans, est atteint d’une myopathie et se déplace en fauteuil. Un super modèle motorisé, mais qui se heurte, à l’entrée de son bâtiment, à une volée de marches infranchissables. Il y a bien une petite pente sur le côté, mais elle est à 45 degrés, impossible pour le petit garçon de l’emprunter seul, sous peine de tomber ou de renverser son fauteuil. Ce qu’il lui faudrait, c’est une rampe moins raide avec une barrière de sécurité. Pour l’obtenir, ses parents ont entrepris des démarches il y a cinq ans. Ils ne s’imaginaient pas, à l’époque, s’engager dans un parcours délirant.

Quand les Somsois s’installent à Bois-Fleury, en 2011, Romain n’a que 2 ans. Le petit garçon, déjà en fauteuil, requiert un environnement adapté. Il faudrait investir beaucoup d’argent dans des travaux pour l’appartement, mais le prix est correct, l’école est toute proche et le collège voisin est aux normes. En prime, la résidence dispose d’un parc, parfait pour les enfants. Il y a certes l’entrée du bâtiment, pas accessible aux fauteuils roulants. «Mais dans la résidence, on a vu que d’autres pentes avaient été rectifiées, on s’est donc dit que c’était possible, raconte Florence, la mère de Romain. On pensait même que ce serait fait rapidement…» Elle envoie alors une lettre au syndic de copropriété pour que la question de la pente soit mise à l’ordre du jour de la prochaine assemblée (...) Lire la suite sur Liberation.fr

La mise au point de François Ruffin sur l'emploi de ses collaborateurs à l'Assemblée
Mosquée occupée à Poitiers : un an de prison avec sursis requis contre des identitaires
Le tatouage comme point final à la maladie
Accusé d’agression sexuelle, Joxe dénonce de «fausses allégations»
A Marseille, un Edouard Philippe arrangeant face aux départements