Accès à la pornographie pour les mineurs : Cédric O et Adrien Taquet dénoncent l'attitude de Twitter

Le constat est accablant. Entre 2013 et 2017, la consommation de pornographie en ligne par les mineurs a bondi de 37 à 51%, d'après une étude Ifop/Open. En moyenne, c'est à un peu plus de 14 ans qu'ils tombent sur leur première vidéo. "Cette exposition est une violence faite aux mineurs", martèle Adrien Taquet. Le secrétaire d'Etat à la Protection de l'enfance et son homologue au Numérique, Cédric O, ont donc rédigé un "protocole d'engagement pour la prévention de l'exposition des mineurs aux contenus pornographiques en ligne".

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Un texte appelé de ses vœux par Emmanuel Macron lors du trentième anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant, en novembre 2019. Il souhaite que la France soit "moteur", indiquent les deux ministres, dans la protection contre la pornographie en ligne. "On n'imagine pas laisser entrer un enfant de 13 ans dans un sex-shop, démontre Adrien Taquet. C'est pourtant ce qu'il se passe sur Internet tous les jours!"

Proposer un contrôle parental gratuit

Si l'offre des éditeurs classiques est payante, 96% des images en ligne interdites aux moins de 18 ans sont accessibles gratuitement. Il fallait donc, vulgarise Cédric O, "jouer sur les transmetteurs" plutôt que sur les sites pornos, souvent hébergés hors de France, afin qu'ils s'engagent à proposer un contrôle parental gratuit et facile d'accès. Les fabricants de téléphones, opérateurs de téléphonie et tous les gro...


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