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Abaya à l’école : le Conseil d’État confirme l’interdiction

Dans un précédent recours, le Conseil d'État avait validé le 7 septembre l'interdiction du port de l'abaya à l'école, estimant que ce vêtement relève d'une « logique d'affirmation religieuse ».  - Credit:LAETITIA NOTARIANNI / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Dans un précédent recours, le Conseil d'État avait validé le 7 septembre l'interdiction du port de l'abaya à l'école, estimant que ce vêtement relève d'une « logique d'affirmation religieuse ». - Credit:LAETITIA NOTARIANNI / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Le Conseil d'État a tranché. L'interdiction du port de l'abaya à l'école est maintenue à la suite du rejet d'un nouveau référé, qui avait été déposé en urgence par deux associations et un syndicat (SUD Éducation, La Voix lycéenne et Le Poing levé). La haute juridiction administrative a transmis sa décision dans un communiqué publié ce lundi 25 septembre. À noter que le Conseil d'État rendra une décision « au fond » définitive « ultérieurement ».

« Le juge des référés relève, au vu des éléments produits à l'instruction, que le port de l'abaya et du qamis au sein des établissements scolaires, qui a donné lieu à un nombre de signalements en forte augmentation au cours de l'année scolaire 2022-2023, s'inscrit dans une logique d'affirmation religieuse, ainsi que cela ressort notamment des propos tenus au cours des dialogues engagés avec les élèves », écrit le Conseil d'État.

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La légalité de l'interdiction du port de l'abaya en question

Le Conseil d'État avait été saisi par SUD Éducation, ainsi que par les associations La Voix lycéenne et Le Poing levé, qui contestaient la légalité de l'interdiction. Lors de l'audience le 19 septembre, le juge Benoît Bohnert s'était longuement interrogé sur le caractère d'urgence de la requête.

L'avocate des requérants, Lucie Simon, avait regretté une circulaire « pas assez précise » et porteuse de « discriminations ». « Pourquoi, hormis le fai [...] Lire la suite