Abad écarté, Zacharopoulou gardée dans le nouveau gouvernement, Véran explique pourquoi

Olivier Véran, le 4 juillet 2022. (Photo: POOL New via Reuters)
Olivier Véran, le 4 juillet 2022. (Photo: POOL New via Reuters)

Olivier Véran, le 4 juillet 2022. (Photo: POOL New via Reuters)

POLITIQUE - Au lendemain du départ de Damien Abad, visé par une enquête pour tentative de viols après la plainte d’une femme, Olivier Véran a une nouvelle fois défendu ce mardi 5 juillet le choix d’Élisabeth Borne et d’Emmanuel Macron de se séparer de l’ex-ministre des Solidarités et, à l’inverse, de reconduire à son poste Chrysoula Zacharopoulou.

La secrétaire d’État chargée du Développement fait face à deux plaintes pour viols déposées par des patientes de son cabinet de gynécologie. “On ne peut pas comparer ces situations”, a estimé Olivier Véran ce mardi au micro de France Inter.

Selon le porte-parole du gouvernement, Damien Abad, mis en cause dans un troisième témoignage, “ne pouvait plus travailler dans des conditions sereines” et “n’aurait pas pu s’exprimer” dans l’hémicycle sans être renvoyé aux accusations dont il fait l’objet. Désormais, “il aura le temps” de se défendre, a avancé Olivier Véran, rappelant que l’ex-président du groupe LR à l’Assemblée nationale “reste parlementaire”.

La situation est toute autre concernant Chrysoula Zacharopoulou pour l’exécutif. “Elle est gynécologue, une experte de l’endométriose, amenée à exercer des examens cliniques qui sont particulièrement complexes”, a justifié le porte-parole du gouvernement. ”Ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas besoin de transparence et de clarté mais on ne peut pas comparer ces situations-là”, a-t-il ajouté.

Pannier-Runacher défend le maintien de Zacharopoulou

“Ce qui lui est reproché par certaines patientes, c’est de ne pas avoir forcément bien expliqué comment se déroulait l’examen”, a aussi déclaré ce mardi la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, qui a également défendu le maintien dans le gouvernement de Chrysoula Zacharopoulou.

Lundi lors de la passation de pouvoir, Damien Abad a jugé “préférable, face aux calomnies ignobles dont [il est] la cible”, de pouvoir se “défendre sans entraver l’action du gouvernement”. “Je me défendrai sans relâche jusqu’à ce que la justice confirme mon innocence”, a-t-il déclaré lors de la passation de pouvoir avec le patron de la Croix Rouge Jean-Christophe Combe, nommé à son poste.

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Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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