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Les aéroports hors contrôles ?

A l'aéroport Atatürk d'Istanbul, mardi soir.

L’attentat-suicide attribué à l’Etat islamique, qui a fait au moins 41 morts mardi à Istanbul-Atatürk, montre les limites des systèmes de surveillance aéroportuaire.

Une fois de plus, un aéroport. Et encore les mêmes questions. Comment améliorer la sûreté dans ces lieux déjà placés sous haute surveillance mais qui font partie des objectifs privilégiés des terroristes, certains de provoquer un séisme médiatique international, de plomber l’économie touristique des pays ciblés et de provoquer un traumatisme durable au sein des populations visées ?

A l’aéroport international d’Istanbul-Atatürk, ce sont au moins 41 personnes qui ont été tuées et 239 blessées mardi soir dans un triple attentat-suicide, selon le dernier bilan provisoire. Parmi les victimes, treize étrangers, dont cinq Saoudiens, deux Irakiens, un Tunisien, un Ouzbek, un Chinois, un Iranien, un Ukrainien et un Jordanien. Deux Français seraient légèrement blessés, a déclaré l’Elysée. A l’origine du massacre, trois assaillants qui ont mitraillé des passagers ainsi que des policiers en faction, puis qui se sont fait sauter en déclenchant leur ceinture explosive. Des «kamikazes», selon Vasip Sahin, le gouverneur d’Istanbul. En réalité des Inghimasi, selon une terminologie utilisée par Daech. Des commandos jusqu’au-boutistes à la fois combattants, car équipés de kalachnikovs, et martyrs, car prêts à se faire exploser au milieu d’une foule. En France, ce mode opératoire est apparu pour la première fois lors de l’attaque du Bataclan. Et semble particulièrement bien adapté pour déborder les mesures de sûreté des aéroports.

Portiques

Ces derniers sont divisés en deux zones : la partie publique, avant l’enregistrement et en général ouverte à tous. Et la zone réservée aux voyageurs, accessible après passages des portiques et autres appareils de détection. Après les attentats-suicides à l’aéroport de Bruxelles le 22 mars, la question d’élargir la zone de sécurité à l’ensemble des bâtiments, hall compris, avait été posée. (...)

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