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92% des terriens respirent un air trop pollué selon l’OMS

Le chiffre est impressionnant. 92% des habitants de la planète respirent un air trop pollué. C’est l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui l’affirme dans un rapport publié mardi. Asie, Afrique et Moyen-Orient sont particulièrement touchés. Pour mieux cerner le problème, l’OMS a mis au point une carte. En rouge, les zones très touchées, soit un niveau de pollution sept fois supérieur à la limite fixé par l’OMS. Chine, bassin méditerranéen mais aussi de façon plus surprenante le Sahara. En cause, les tempêtes de sable qui peuvent avoir une influence sur la qualité de l’air. #AirPollution: 92% of the world’s population live in places where air quality levels exceed WHO limits https://t.co/5e6B0cY4P5 pic.twitter.com/YnQowXWMyv— WHO (@WHO) 27 septembre 2016 Plus au nord, la Russie est aussi impactée notamment Moscou, sa capitale. Vladimir Chuprov, est à la tête du programme “énergie” de Greenpeace en Russie: “Aujourd’hui, les questions relatives à la protection de l’environnement, ne sont pas une priorité alors qu’elle cause certainement une hausse de la mortalité. En Russie de telles questions devraient être débattues. En plus de la pollution de l’air, il y a aussi l’ionisation: maintenant des centaines de milliers peut-être même des millions de gens vivent sur des terres radioactives.” Sans surprise, une bonne partie du sous-continent indien est bien au dessus des limites fixées par l’OMS. Comme à New Delhi, où les taux mesurés sont plus de dix fois supérieur. L’OMS compte parmi les principales sources de pollution de l’air “les modes de transport inefficaces, les combustibles ménagers, la combustion des déchets, les centrales électriques alimentées au charbon et les activités industrielles”. L’organisation onusienne espèrent que ces nouveaux chiffres alarmants encourageront les pays à faire davantage d’efforts en matière de lutte anti-pollution. Chaque année près de trois millions de personnes meurent à cause d’un air de mauvaise qualité. Pour aller plus loin Téléchargez le rapport original (EN) ici