« 88 demandes pour un logement »… Rennes, Bordeaux et Nantes en crise de l’habitat étudiant

C. Allain / 20 Minutes

Pénurie - D’après une étude menée par la société Ouiker, la tension sur les logements a presque doublé dans les plus grandes métropoles françaises

Ils sont débordés, assaillis de demandes. Si bien que les propriétaires de petits logements préfèrent ne plus poster d’annonce sur les sites de type Leboncoin pour trouver leur locataire. Dans un contexte d’extrême tension, le seul bouche à oreille suffit pour attirer plusieurs étudiants sur un même logement. Déjà tendu en 2022, le marché locatif des petites surfaces de type T1 ou T2 a littéralement explosé pour cette rentrée 2023.

Les raisons sont multiples mais s’articulent autour d’un déséquilibre de l’offre et de la demande qui s’accentue : les grandes villes françaises attirent de plus en plus d’étudiants mais le stock de logements a largement diminué, notamment sous l’effet de l’interdiction à venir de louer des appartements classés E, F et G sur leur diagnostic de performance énergétique (DPE). Plutôt que de louer ou de mettre leur bien aux normes, bon nombre de propriétaires ont préféré vendre ou proposer leur appart sur les plateformes de courte durée comme Airbnb, dont le catalogue continue de s’étendre.

Une tension en hausse de plus de 60 %

D’après une étude menée par l’entreprise Ouiker, c’est à Rennes que la demande est la plus forte, avec 88 demandes pour un T1, soit 63 % de plus qu’en 2021. La société spécialisée dans l’investissement l(...) Lire la suite sur 20minutes

À lire aussi :
« Le smic en Ile-de-France devrait être à 9 % de plus », revendique Valérie Pécresse
Précarité : Dans un contexte de forte inflation, l’exécutif dévoile ce lundi son nouveau plan contre la pauvreté
Inflation : Quand les effets des mesures sur les prix de l’alimentaire se font attendre