788 alertes à la bombe ont été recensées dans des établissements scolaires depuis septembre
Aéroports, musées et surtout… écoles. Depuis la rentrée scolaire, les fausses alertes à la bombe sont devenues monnaie courante dans les collèges et les lycées, surchargeant les équipes de déminage et les services d’enquête. Ce sont près de 800 alertes à la bombe qui ont été comptabilisées depuis le mois de septembre dans les établissements scolaires, rapporte Le Figaro.
À lire aussi Alertes à la bombe au château de Versailles : petites menaces et grosse lassitude
« Depuis le mois de septembre, ce sont 996 fausses alertes à la bombe que nous recensons dans notre pays », a indiqué ce mardi la secrétaire d’État chargée de la Jeunesse, Prisca Thévenot, lors des traditionnelles questions au Gouvernement à l’Assemblée nationale. « Sur ces 996 alertes à la bombe, ce sont 788 dans le seul endroit de nos établissements scolaires », a-t-elle souligné.
Une réponse pénale à la hauteur ?
Depuis l’attentat d’Arras qui a coûté la vie au professeur Dominique Bernard, le 13 octobre dernier, ce phénomène prend de l’ampleur. Ainsi, depuis le mois de septembre, « 54 personnes ont été interpellées, dont 30 sur le dernier mois », a précisé la secrétaire d’État chargée de la Jeunesse. La justice prend très au sérieux ces fausses alertes à la bombe. Une fois les auteurs identifiés et retrouvés, ils encourent jusqu’à 30 000 euros d’amende ainsi que deux ans d’emprisonnement.
À lire aussi Fausses alertes à la bombe : la justice a ouvert 64 enquêtes depuis l’attentat d’Arras
Ce...