Yahoo Actualités 7-Octobre : une œuvre de Joann Sfar installée à Nice pour les commémorations avec le message « nous vivrons »
HOMMAGE - Deux lettres en hébreu pour un symbole fort, découpées dans le métal. La nouvelle œuvre du dessinateur Joann Sfar a été inaugurée à Nice ce lundi 7 octobre, lors des commémorations de l’attaque du Hamas à Israël. La sculpture Cela veut dire : nous vivrons ! a été installée dans le parc de la Colline du Château.
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Au son d’une reprise d’Imagine de John Lennon au violon, chanson symbole de paix, la stèle a été dévoilée et signée par l’artiste niçois et Christian Estrosi, maire de Nice. Les caractères hébraïques découpés dans l’œuvre forment le symbole Haï, qui signifie « vivre ». La sculpture reprend l’aquarelle dessinée par Joann Sfar au lendemain des attaques meurtrières du 7 octobre 2023.
Le dessin, et sa légende porteuse d’espoir « cela veut dire “nous vivrons” », avaient été partagés en masse sur Instagram. Un an après, ce symbole est désormais inscrit en grand sur les hauteurs de Nice, comme on le voit dans la vidéo en tête d’article.
Un Haï symbole de « vivre-ensemble »
« Cette œuvre sera non seulement un lieu de recueillement, il sera aussi le rappel que le 7 octobre ne sera plus jamais une date comme les autres », a déclaré Christian Estrosi lors de l’inauguration.
Joann Sfar, originaire de Nice, s’est dit « bouleversé » d’être de nouveau sur la Colline du Château, là où son « parcours politique a commencé ». Dans son discours, le dessinateur et philosophe a tenu à rappeler le sens de ce Haï « qui veut dire la vie, qui est un porte-bonheur ». « Chez les Juifs et chez les Israéliens, on ne souhaite pas la victoire, on ne souhaite pas la vengeance, on ne souhaite pas le mal de la partie adverse, on souhaite juste que tout le monde vive », a-t-il affirmé.
À la fin de la cérémonie, sous la pluie, des participants ont allumé des bougies au pied de la stèle faite de silhouettes en métal, représentant des enfants, des personnes âgées ou encore un couple. Une image du « vivre-ensemble » dont Joann Sfarr a dit souhaiter le retour en France, face à l’augmentation des actes antisémites.
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