7 anecdotes fascinantes sur l'alimentation au Moyen Âge
Pour la majorité de la population, le pain constituait la base de l'alimentation quotidienne. Blanc et raffiné pour les nobles, noir et grossier pour les paysans, il représentait jusqu'à 70% des apports caloriques. Les céréales, sous forme de bouillies ou de galettes, complétaient ce régime. Porc, volaille et gibier étaient consommés régulièrement, bien que les meilleures pièces fussent réservées aux plus aisés. Les légumes, souvent cultivés dans les potagers, occupaient une place importante dans l'alimentation médiévale. Choux, poireaux, oignons et légumineuses étaient largement consommés. Les fruits, frais ou séchés, agrémentaient les repas, avec une préférence pour les pommes, les poires et les prunes. Le poisson, frais ou salé, jouait un rôle crucial, notamment pendant les nombreux jours de jeûne imposés par l'Église. Les épices, denrées précieuses et coûteuses, étaient l'apanage des tables nobles. Poivre, cannelle, gingembre rehaussaient les plats et symbolisaient le prestige social. Pour le peuple, l'ail, l'oignon et les herbes locales parfumaient les préparations. L'alimentation médiévale, loin d'être uniforme, reflétait les contrastes d'une société hiérarchisée. Entre la frugalité des repas paysans et l'opulence des tables seigneuriales, elle témoigne d'une époque où la nourriture était bien plus qu'une simple nécessité : un marqueur social et culturel indéniable.
Les moines mangent comme des ogres ! Leur ration quotidienne atteint 6 000, voire 8 000 calories, soit l’équivalent (...)
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