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50'Inside - "Problématique", "L'empire du vide", "L'époque du superficiel" : les twittos critiquent vigoureusement le festival Coachella

Capture écran TF1 direct/50'Inside
Capture écran TF1 direct/50'Inside

Vrai rendez-vous des stars et influenceurs, Coachella a lieu en ce moment en Californie. L'émission 50'Inside diffusée ce samedi 23 avril sur TF1, a donc logiquement consacré un reportage à ce festival de musique, lieu de toutes les excentricités. Pour ce faire, l'équipe a notamment suivi Iris Mittenaere accompagnée d'une équipe d'influenceurs prêts à dégainer leurs meilleurs looks et selfies. Un univers qui n'a pas franchement séduit les internautes.

Comme tous les samedis, les téléspectateurs de TF1 avaient rendez-vous avec l'actualité des stars dans 50'Inside. Au sommaire du jour : un reportage sur Julia Roberts qui s'apprête à figurer dans une comédie sentimentale ainsi que dans une nouvelle série. L'occasion de retracer les moments forts de cette "femme libre", qui avait marqué les esprits en s'affichant les aisselles non épilées en 1999 ou en foulant les marches du Festival de Cannes à pieds nus.

Après un autre reportage sur la chanteuse Zaz qui cartonne à l'étranger, est venue l'heure du portrait de la semaine : celui-ci était consacré à Victoria Abril, décrite poétiquement par Nikos Aliagas comme "l'incarnation joyeuse d'une femme libre". A l'affiche de la pièce de théâtre Drôle de Genre dans laquelle elle incarne une transexuelle, la comédienne est revenue sur ses choix de carrière souvent audacieux et portés sur la question de genre, notamment depuis son travail avec Almodovar. "J'étais une fille qui voulait être un garçon, et avoir les droits d'un garçon : la permission de travailler, de voyager d'avoir un compte en banque, de vivre etc", a-t-elle notamment confié à l'animateur.

Plus tard, les téléspectateurs ont été embarqués aux Etats-Unis, pour découvrir le festival Coachella, du point de vue des stars et influenceurs qui y font le show. Les caméras ont ainsi suivi le chanteur Mika, le groupe français L'impératrice mais aussi Iris Mittenaere et son compagnon Diego accompagnés de quelques influenceurs. Après deux années d'annulation due au Covid, l'effervescence était palpable. Très excitée, l'ex-miss Univers Iris Mittenaere a ainsi révélé préparer l'événement depuis plus de trois mois. "Je m'attends à un truc de dingue" a affirmé celle qui a énormément étudié son look, - pantalon et crop top en cuir noir et ajout de tresses de couleur dans les cheveux - pour l'occasion. Car s'il s'agit initialement d'un festival de musique, on vient à Coachella "pour voir et être vus", comme l'indique le reportage.

"C'est un peu le défilé de mode, beaucoup de gens sont là pour faire des photos devant la grande roue (ndlr : l'emblème du festival), et moins pour profiter des scènes, et c'est dommage car on le ressent", a ainsi exprimé Flora Coquerel, ex-miss France présente sur place aux côtés d'Iris Mittenaere. L'équipe a pourtant joué le jeu : entre Iris Mittenaere filmée en train de prendre l'incontournable pose devant la grande roue, et les invitations au pool parties où tout est fait pour que les convives prennent et partagent le maximum de photos, les flashs ne cessent de crépiter. Un aspect du festival qui n'a pas beaucoup plu aux internautes devant leur télévision. Si certains ont révélé avoir envie d'aller à Coachella, la plupart l'ont perçu comme le temple de la "superficialité".

Et ce n'est pas le prix de l'entrée qui leur a fait réviser leur jugement : pour avoir le droit d'assister au festival le plus branché de la planète en plein milieu du désert californien, il faut débourser la somme de 600 euros.

Vidéo. Découvrez le portrait d'Iris Mittenaere