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5 choses à savoir sur Suzanne Lindon

SAN SEBASTIAN, SPAIN -SEPTEMBER 17:Suzanne Lindon poses during a portrait session on September 17, 2020 in San Sebastian, Spain. (Photo by Claude Medale/Corbis via Getty Images)

Son film Seize Printemps sortira en salle le mercredi 16 juin 2021, mais elle est déjà au coeur de l'actualité. Suzanne Lindon toute jeune réalisatrice de 21 ans, a vu son premier film sélectionné au Festival de Cannes en 2020, pour être finalement repoussé à cause de la Covid-19. Mais alors qu'il s'apprête enfin à être présenté au public, l'histoire ne fait pas que des adeptes.

Suzanne Lindon, une "fille de"...

Née en 2000, Suzanne Lindon est la fille de deux pointures du cinéma français, Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain. Elle est le fruit de l'histoire d'amour qui a longtemps uni les deux acteurs jusqu'en 2008, année de leur divorce. D'un commun accord, tous deux ont décidé de protéger leur fille au maximum en la tenant à l'écart de la presse, refusant de parler d'elle ou de poser à ses côtés. Résultat, le grand public l'a découverte pour la première fois comme figurante, dans un court-métrage réalisé par sa mère : Bonne figure avec Chiara Mastroianni. Ce dernier a été présenté en séance de clôture de la Semaine de la critique à Cannes en mai 2016.

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Un premier film déjà à Cannes

Si ses débuts au Festival de Cannes se sont faits en tant que simple figurante, son retour s'est fait en fanfare. En 2020, sont tout premier film en tant qu'actrice et réalisatrice, Seize printemps est sélectionné pour la grand messe du cinéma française. Covid-19 oblige, l'événement a été annulé, et la sortie du long-métrage a été repoussée au 15 juin 2021, quelques semaines avant l'édition 2021 du Festival de Cannes. Sur le tapis rouge, la jeune femme risque de croiser ses célèbres parents qui y présenteront leurs projets respectifs : Une jeune fille qui va bien réalisé par Sandrine Kiberlain, et Titane, avec Vincent Lindon.

L'art et la manière de trouver sa légitimité

Un premier film tourné à 18 ans, des critiques élogieuses de ses pairs... Et si tout cela n'était dû qu'à son célèbre patronyme ? Cette question, Suzanne Lindon se l'est forcément posée, ainsi qu'elle l'a expliqué à Léa Salamé sur France Inter : "Comme j’ai grandi dans une famille d’acteurs et que je voulais faire ce métier-là, il a fallu que je trouve une solution bien à moi, particulière, pour pouvoir faire mes premiers pas. Donc pour jouer, il a fallu que je passe par l’écriture et la réalisation. En fait j’ai voulu me donner une charge de travail supplémentaire, pour être sûre et certaine que j’étais choisie pour les bonnes raisons, pour mon désir d’être actrice plus que pour l’endroit d’où je viens et pour mes parents." Elle l'a affirmé : "Il fallait que je trouve ma légitimité rapidement."

Un film qui énerve les internautes

Si son long-métrage n'est pas encore sorti en salle, le pitch du film fait déjà parler de lui sur les réseaux sociaux... et pas que en bien. Seize printemps raconte l'histoire d'une adolescente qui va tomber dans les bras d'un homme qui a le double de son âge. Or, pour bon nombre d'internautes, il s'agit tout simplement d'une banalisation de la pédophilie et des manipulations des hommes plus âgés qui utilisent leur ascendance pour abuser de la confiance des adolescences.

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Un point de vue sur le féminisme qui ne plaît pas à tout le monde

Lors de son passage sur France Inter ce mardi 15 juin 2021, Suzanne Lindon a affirmé ne pas se considérer comme féministe, mais comme humaniste. "Le féminisme, c’est un combat important, mais je suis nuancée. Mais j’ai peur des extrêmes et j’ai l’impression que mon féminisme s’arrête à l’endroit où les femmes voudraient dépasser les hommes : se venger d’eux pour avoir eu un pouvoir trop important trop longtemps." Le tout avant de préciser que selon elle, il restait un long combat à mener pour que l'égalité femme-homme soit pleinement atteinte. Les propos de la jeune femme ont toutefois déchaîné les passions, certaines personnes lui reprochant de faire le jeu des anti-féministes en utilisant l'argument de l'humanisme, alors que la définition même du féminisme est de lutter pour que les hommes et les femmes bénéficient des mêmes droits et des mêmes opportunités.

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