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Du mal à dormir ? Voici 5 astuces pour lutter contre les troubles du sommeil

Suite au reconfinement, 38% des Français interrogés à l'occasion d'un sondage IFOP ont déclaré avoir des troubles du sommeil.

En cette année 2020 marquée par le Covid-19 et les périodes de confinement en France, de nombreux français souffrent de troubles du sommeil. À l’aide d’une spécialiste, Yahoo Actualités vous propose de découvrir quelques astuces pour lutter contre ce fléau.

Confinement et sommeil ne font pas bon ménage. Selon un sondage IFOP pour Consolab, suite au reconfinement, 28% des Français déclarent leur moral comme “mauvais” ce qui a notamment des répercussions sur le sommeil. 38% des personnes interrogées ont déclaré avoir des troubles du sommeil, soit 6 points de plus qu’avant ce reconfinement.

Ces troubles du sommeil regroupent différents types de problèmes comme les cauchemars, les problèmes d’insomnie ou des réveils en pleine nuit avec l’impossibilité de se rendormir. Si le terme de troubles du sommeil est donc pluriel, la psychologue Hélène Romano donne plusieurs conseils pour réussir à bien dormir, en rappelant qu’il ne faut pas banaliser ces situations qui peuvent provoquer de graves problèmes.

Se mettre dans les meilleures conditions

“Au moment de dormir, il faut mettre en place un maximum de chose qui nous rassurent, conseille la psychologue. Ça peut aller de la lumière tamisée à la porte ouverte ou fermée, se mettre une musique calme ou agréable pour se créer un environnement apaisant.” En revanche, mettre la télévision avant de dormir n’est pas recommandé car le cerveau est parasité avec l’image et le son et ne se libère pas complètement.

Le lieu dans lequel on dort a également son importance. “Il ne faut pas être dans une chambre en bazar où il y a des affaires partout. Il faut que ça respire et qu’on se sente en sécurité.”

Garder un rythme “professionnel”

Hélène Romano rappelle l’importance de garder un rythme et de ne pas se décaler, ce qu’avaient tendance à faire de nombreuses personnes lors du premier confinement. “Si on dort la journée, c’est logique qu’on ne dorme pas le nuit. De la même manière que si on regarde des séries jusqu’à 3 heure du matin et qu’on se lève à midi, c’est difficile de dormir à 21 heures.” La psychologue conseille donc, même si on ne travaille pas, de se mettre dans un rythme “professionnel”.

Penser positif

Au niveau psychique, il est primordial de penser à des choses positives avant de dormir. “Pensez à des projets positifs et des choses agréables. Que ça soit des éléments passés comme des rencontres ou à venir comme des projets de vacances. Penser à des choses positives au moment de s’endormir permet de se mettre dans les meilleures conditions possibles lors de la mise au repos de notre cerveau”, souligne la psychologue. Même pour les personnes qui vivent des choses difficiles pendant la journée, il faut s’accrocher aux choses positives. “Si on pense à des choses négatives comme un décès, son divorce ou une perte d’emploi, c’est évident que le sommeil ne peut pas être bon”.

Être au calme avant de dormir

Pour les enfants, il faut éviter de créer de l’anxiété et donc éviter l’agitation avant de dormir en bannissant par exemple les jeux ou les films excitants. Il en est de même pour les adultes, être au calme avant de dormir est bénéfique affirme Hélène Romano. “Il faut éviter le sport juste avant de dormir car cela ne permet pas d’être au repos. Une heure voire 2 heures avant d’aller se coucher il faut être au calme et se mettre en condition de réassurance psychique et de protection pour dormir.”

Ne pas rester à cogiter dans son lit

Lorsque l’on se réveille en pleine nuit et qu’on n’a plus sommeil, il ne faut pas insister en restant dans son lit à regarder le plafond. “Si on arrive pas à se rendormir pendant 30 minutes ou une heure, il faut se lever et s’occuper. On peut se mettre à lire un livre ou même s’occuper des courriers ou d’autres papiers peu importe mais il faut s’occuper. On peut même regarder un film, pas stressant de préférence, mais surtout ne pas rester à cogiter”, conclut la psychologue.

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