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Avec 41 ministres, le coût XXL du gouvernement Borne

Emmanuel Macron a encore choisi un gouvernement pléthorique autour d’Elisabeth Borne. Une décision qui coûte cher…

Visiblement, certaines promesses d’Emmanuel Macron n’engagent que ceux qui les écoutent. Quelques jours après sa réélection, le chef de l’Etat laissait filtrer dans la presse son intention de nommer un gouvernement resserré en vue des législatives des 12 et 19 juin dernier, avec une quinzaine de membres, pas plus. “Il n’y aura pas d’armées mexicaine”, jurait l’entourage du locataire de l’Elysée à France Info, dans une référence à peine voilée aux 42 ministres et secrétaires d’Etat (presque un record) du gouvernement Castex.

Las, le 20 mai dernier, jour de l’annonce de la composition du gouvernement Borne I, le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler a longuement égrené les noms de 28 ministres, dont 15 “survivants” de l’ère Castex. Loin des promesses initiales. Pire, à l’occasion du remaniement post-législatives du 4 juillet, Elisabeth Borne a étoffé son gouvernement en nommant 16 nouvelles personnalités (6 secrétaire d’Etat, 10 ministres), alors qu’elle aurait pu se contenter de pallier les départs (Damien Abad, Justine Bénin, Yaël Braun-Pivet, Brigitte Bourguignon, Amélie de Montchalin).

Résultat, le gouvernement Borne II totalise 42 membres, Première ministre incluse, soit presque autant que l’équipe qui l’a précédée. Il faut remonter au gouvernement de Jean-Pierre Raffarin en 2004 (43 membres) pour retrouver un exécutif aussi foisonnant que ceux de Jean Castex et Elisabeth Borne. Heureusement, le record absolu de la Ve République, détenu par Michel Rocard et son bataillon (...)

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