Yahoo Actualités 3 choses à savoir sur Sandrine Kiberlain et les César
La cérémonie des César 2020 aura lieu dans un mois tout pile, le 28 février prochain. Il était donc grand temps de découvrir qui sera en charge de sa présidence. Après Kristin Scott Thomas en 2019, c'est au tour de Sandrine Kiberlain d'assumer ce rôle. Une belle consécration pour l'actrice française. Elle travaillera de concert avec Florence Foresti, en charge de l'animation de la soirée.
Deux récompenses aux César pour Sandrine Kiberlain
Si l'académie des César a décidé de faire confiance à Sandrine Kiberlain pour assurer sa présidence cette année, ce n'est pas pour rien. L'actrice, qui possède plus de 30 ans de carrière à son actif, a été récompensée à plusieurs reprises par la prestigieuse cérémonie. Sa première nomination aux César remonte à 1995 pour le film Les Patriotes. Un an plus tard, elle remportait le César du meilleur espoir féminin pour En avoir (ou pas). Nommée en 1998, 1999, 2010, 2014, 2015 et 2019 pour différents longs-métrages, elle a également remporté le César de la meilleure actrice en 2014, pour le film 9 mois ferme.
Une habituée des cérémonies
Si c'est la toute première fois que Sandrine Kiberlain assurera la présidence des César, elle a déjà tenu ce rôle à une occasion similaire. En 2018, elle était la présidente du jury du Festival du cinéma américain de Deauville. Elle a également été membre du jury du Festival de Cannes en 2001. La comédienne est donc loin d'être une novice dans ce domaine. C'est sans doute l'une des raisons pour laquelle ses pairs ont décidé de lui faire confiance.
Elle ne compte pas faire des César une tribune politique
Lors des cérémonies américaines, à commencer par les Golden Globes il y a quelques semaines, les acteurs et actrices profitent souvent de leur passage sur scène pour faire passer des messages importants, et notamment politiques. Et alors que l'affaire Haenel et l'affaire Polanski secouent la France, une question se pose : l'actrice profitera-t-elle des César pour évoquer le sujet ? À en croire son interview dans les colonnes du Parisien, la réponse est non.
"Je ne sais pas si c'est l'endroit... politique, entre guillemets, pour aborder ces choses-là. Je ne sais pas non plus si le choix, de la part de l'Académie, d'avoir choisi une présidente plutôt qu'un président cette année, est lié à ces affaires. Je pense plutôt que nous sommes est là pour parler de cinéma et qu'il faut laisser les films se charger eux-mêmes d'évoquer ces questions. L'époque est tellement trouble. Il y a tant de choses à aborder. Tout ce qu'on peut dire, c'est que c'est un bonheur d'apporter du rêve aux gens quand on vit une période tumultueuse comme la nôtre", a-t-elle déclaré. Un choix qui risque d'en décevoir plus d'un alors que la polémique autour des César est plus présente que jamais...
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