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29 personnes placées en garde à vue en France pour financement du terrorisme

Cette opération a conduit à « 55 perquisitions dans 26 départements différents » (illustration).

Les forces de l'ordre visaient un système de cyberfinancement qui aurait profité à des djihadistes d'Al-Qaïda et du groupe État islamique en Syrie.

Une opération de police fructueuse. Vingt-neuf personnes ont été placées en garde à vue, mardi 29 septembre, au cours d'un coup de filet visant un système de cyberfinancement du terrorisme qui aurait profité à des membres d'Al-Qaïda et du groupe État islamique en Syrie, a annoncé le Parquet national antiterroriste (Pnat).

Cette opération a conduit à « 55 perquisitions dans 26 départements différents et au placement en garde à vue de 29 personnes, âgées de 22 à 66 ans, qui sont suspectées pour la plupart d'avoir injecté des fonds dans le réseau au bénéfice de proches se trouvant en Syrie, et pour deux d'entre elles, d'avoir joué le rôle de chevilles ouvrières », a ajouté le Pnat dans un communiqué.

Ce coup de filet « s'inscrit dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte le 24 janvier 2020 pour financement du terrorisme et association de malfaiteurs terroriste criminelle, suite à la détection par Tracfin d'un circuit sophistiqué de transferts de fonds à des djihadistes français encore présents en Syrie », précise-t-il.

Deux djihadistes français identifiés

Selon le Pnat, ce réseau est « actif depuis l'année 2019 et repose principalement sur l'achat, en France, de coupons de cryptomonnaie, dont les références ont été transmises par messagerie sécurisée à des djihadistes présents en Syrie, puis crédités sur des plateformes de bitcoins ».

Les enquêteurs ont pu identifier « deux djihadistes français » à l'origine de ce réseau, « Mesut S. et de Walid F., tous deux (...)

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