24 Heures du Mans : le défi de la sécurité

Le pilote Allan McNish, les commissaires de piste, photographes et spectateurs ont eu une chance inouïe, le 11 juin 2011, à la suite du crash extrêmement violent de son Audi.  - Credit:A.C.O./SIPA / SIPA
Le pilote Allan McNish, les commissaires de piste, photographes et spectateurs ont eu une chance inouïe, le 11 juin 2011, à la suite du crash extrêmement violent de son Audi. - Credit:A.C.O./SIPA / SIPA

Aux 24 Heures du Mans, savoir faire abstraction du risque compte autant que le goût de l'effort. Au milieu des victoires, des exploits et des records, les drames sont nombreux à avoir jalonné l'histoire de la mythique course, qui fêtera en juin prochain son centenaire. Certains accidents ne se sont pas contentés de bouleverser les esprits. Au-delà des larmes, c'est tout un sport qui s'est interrogé, remodelé et finalement construit autour de ces moments tragiques. Face aux coups durs, des constructeurs et des pilotes ont pu être amenés à renoncer à la compétition. Quand ce ne sont pas des pays qui ont tout simplement interdit sa pratique.

Disons-le d'entrée : eu égard au nombre très élevé de participants qui se sont succédé sur la grille de départ en 100 ans, il y a eu plus de miracles que de tragédies au cours de cette grande épreuve. Vingt et un pilotes sont morts au volant depuis la première édition en 1923, 16 durant la course elle-même, 5 lors d'essais sur le circuit. Il n'empêche, malgré les progrès spectaculaires faits en matière de sécurité, les 24 Heures restent un monument de dangerosité.

Le vif rappel de 2013

 - Credit: ©  ALAIN JOCARD / AFP
- Credit: © ALAIN JOCARD / AFP

Expérimenté, Allan Simonsen a trouvé la mort au volant de son Aston Martin Vantage GTE numéro 95, le 22 juin 2013 au Mans. Il est le dernier pilote à s'être tué au cours de cette course. © ALAIN JOCARD / AFPDerrière le centenaire célébré cette année se cache un autre anniversaire, bien plus sombre : celui de la mort d'Allan Simonsen. Le doub [...] Lire la suite