23 ans après avoir tué ses 5 enfants, une femme refuse de retrouver sa liberté
Elle veut y rester pour le reste de ses jours. Le 20 juin 2001, Andrea Yates, une Texane de 37 ans souffrant de dépression post-partum, a noyé ses cinq jeunes enfants dans la baignoire de leur maison de banlieue de Houston, aux États-Unis. Selon son propre témoigne, elle a attendu que son mari, Rusty Yates, parte au travail et a tué ses enfants un par un : Noah, 7 ans, John, 5 ans, Paul, 3 ans, Luke, 2 ans, et Mary, 6 mois.
Andrea Yates a ensuite appelé les secours au 911 à plusieurs reprises en leur expliquant qu'elle venait de tuer ses enfants parce qu'elle « n'était pas une bonne mère ». Puis, elle a appelé son mari, ingénieur à la Nasa, pour lui dire de rentrer du travail. Jugée pour quintuple homicide, la mère de famille risquait la peine capitale, mais ses avocats ont plaidé la psychose post-partum et ont transformé sa peine en réclusion à perpétuité.
Seulement, en prison, Andrea Yates a été victime de bouffées délirantes et en 2006, ses avocats sont parvenus à obtenir une révision de son procès : la mère de famille a été reconnue « non coupable » en raison de sa « folie » et ses crimes ont été imputés à « une crise de démence ».
« Où irait-elle ? Que ferait-elle ? »
La jeune femme a alors été internée à Kervvile, dans un hôpital psychiatrique destiné aux personnes acquittées d'une infraction pénale, mais accueillies sur décision de justice pour recevoir des soins en santé mentale. Depuis, elle refuse invariablement de se rendre à l'examen annuel destiné à éva...